LONDRES (Royaume-Uni) - La liste des invités au mariage du prince William et de Kate Middleton dominait les débats le jour de Pâques, à J-5, tandis que les services de communication de la famille royale continuaient d'alimenter au compte-gouttes une chronique dont se repaissent les médias.
Les noms des quelque 1.900 invités à la messe solennelle en l'abbaye de Westminster, le 29 avril, ont été divulgués samedi par le palais Saint-James.La liste était consultable dans son intégralité dimanche sur le site officiel de la famille royale, qu'il s'agisse de la quarantaine de têtes couronnées (dont le prince Albert de Monaco et sa future épouse Charlene Wittstock), des centaines de dignitaires, de représentants de la jet set (dont le footballeur David Beckham, l'icône pop britannique Elton John et l'acteur Rowan Atkinson, alias Mr Bean), mais aussi de la foule des inconnus du grand public.Les médias l'ont longuement décortiquée, commentée, critiquée.Au plan politique, tous relèvent l'absence des deux prédécesseurs travaillistes de l'actuel Premier ministre conservateur, David Cameron. Tony Blair (1997-2007) et Gordon Brown (2007-2010) ont été "snobés".
En revanche, l'absence de la "dame de fer", Margaret Thatcher (1979-90), s'explique par des raisons médicales. Son successeur, également conservateur, John Major (1990-97), a répondu présent.La "société civile" est particulièrement bien représentée du côté de la mariée, roturière. Le boucher, le postier et le tenancier du pub de Bucklebury (sud), le village des Middleton, ont tous reçu un carton et confirmé leur présence.Les analystes royaux voient aussi "l'empreinte du couple" dans la présence d'associations caritatives et de militaires collègues du marié, qui est pilote d'hélicoptère de la Royal Air Force.L'invité le plus décrié est le représentant de Bahreïn, du fait de la répression du mouvement démocratique dans l'émirat.
Le roi est absent de la liste, mais pas le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa.Republic, la principale association républicaine du Royaume-Uni, s'est émue de sa venue et des invitations faites à l'Arabie saoudite, à Brunei, au Qatar, et aux souverains des petits royaumes d'Afrique australe du Swaziland et du Lesotho. "La liste des invités ressemble au Who's Who des tyrans et de leurs affidés", proteste Republic.Dans l'avalanche de suppléments dominicaux, le Sunday Telegraph se distingue en laissant la parole à des écrivains et historiens. Amenda Foreman, qui appartient à cette seconde catégorie, salue "le conte de fée pour le couple, mais aussi la monarchie et la nation britannique toute entière".Hugo Vickers, chroniqueur royal, évoque déjà l'après-mariage en s'interrogeant sur les chances de naissance "d'un bébé royal avant le jubilé de diamant" en 2012, qui marquera le soixantième anniversaire du règne de la reine Elizabeth II, grand-mère du prince William.
The Observer, républicain, croit déceler "une apathie bienveillante" dans le pays, et se veut bon prince: "Profitez de la journée, mais la monarchie est obsolète".Dans le Sunday Telegraph, un représentant officiel du palais de Buckingham non identifié assure que "William a envie de consolider son mariage avant de laisser l'aspect public prendre le dessus".A cinq jours, zéro minute et 39 secondes du mariage, la page officielle Facebook de la famille royale dénombrait 3541.586 admirateurs.Par AFP
6 Commentaires
Mdrrr
En Avril, 2011 (12:15 PM)Ddd
En Avril, 2011 (12:21 PM)Sakheweur
En Avril, 2011 (12:46 PM)Mo
En Avril, 2011 (13:18 PM)Senefra
En Avril, 2011 (13:19 PM)Noumoudeme
En Avril, 2011 (18:04 PM)Participer à la Discussion