La pauvreté freine les efforts consentis pour éliminer le paludisme en Afrique, a relevé mardi à Accra (Ghana) l’universitaire malien Abdoulaye Djimdé, directeur du Programme pour le développement de l’excellence en matière de leadership et de formation en génétique pour l’élimination du paludisme en Afrique Subsaharienne (DELGEME).
"La pauvreté contribue à faire en sorte que les efforts pour aboutir à l’élimination durable du paludisme en Afrique sont assez difficiles", a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, en marge des travaux de la deuxième rencontre annuelle de l’Alliance pour l’accélération de l’excellence en science en Afrique (AESA).
"Il y a des progrès, des avancées, de l’espoir mais il y a beaucoup d’efforts à faire pour atteindre une réduction significative du paludisme dans un certain nombre de pays africains, notamment dans un bon nombre en Afrique au Sud du Sahara", a indiqué le professeur Djimdé.
Selon l’universitaire malien, "l’espoir est permis" tout de même dans la lutte pour l’élimination du paludisme, en partant d’une prise en charge rapide et efficace basée sur des combinaisons thérapeutiques.
Il a également cité la prévention à partir de matériaux imprégnés d’insecticides ainsi que la sensibilisation.
"Ces outils font que les progrès sont permis, notamment en Afrique de l’Ouest avec la chimio-prévention saisonnière du paludisme qui fait que l’espoir est permis. Il faut maintenant des efforts soutenus notamment des bailleurs de fonds, mais aussi de nos gouvernements pour que ceci se traduise par une élimination durable", a relevé l’universitaire malien.
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