Lors d’une rencontre avec les influenceurs maliens le dimanche 1er décembre dernier, l’ex-Premier ministre Choguel Maïga a évoqué son limogeage et surtout son discours du 16 novembre 2024, qui a semble-t-il précipité son départ de la tête du gouvernement malien.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le président du Comité stratégique du M5-RFP ne regrette rien des propos qu’il a tenus lors de ce fameux meeting à Bamako.
« Je suis en train de tirer la sonnette d’alarme »
« Certains disent, mais pourquoi il a parlé ? Si je n’avais pas parlé, certains d’entre vous allaient dire : "Pourquoi il ne parle pas" ?. Ce que j’ai dit aussi, j’ai bien dit que je n’ai dit que 10%. Je suis en train de tirer la sonnette d’alarme. Par exemple, tous les Maliens sont surpris qu’on crée plus de 100 partis alors que les assises ont dit de ramener les partis à 2 à 5 partis,... alors qu’on est en train d’appliquer les résolutions des assises…Si quelqu’un se sent mal, c’est qu’il sait qu’il ne devait pas le faire…La deuxième chose, j’ai dit que j’ai demandé qu’on parle des élections. Je n’ai jamais demandé qu’on fasse les élections tout de suite. J’ai eu à dire que les élections, on devait les reporter, mais il faut qu’on dise aux Maliens, de combien de temps on les reporte » a déclaré Choguel Maïga.
En clair, l’ex-Premier ministre voulait qu’on fixe une date pour les prochaines élections au Mali. Il rappelle qu’en « 2022, quand c’était chaud, un décret a été signé pour fixer la date des élections ». Même si le scrutin n’a pas pu se tenir, il fallait dire aux Maliens pour combien de temps on les reporte.
« Je n’ai pas dit de faire les élections tout de suite. On est allé interpréter mes propos. C’est de la malveillance » a fustigé l’ex-locataire de la Primature malienne.
« Si après 5 ans, les gens ne savent pas pourquoi je suis là,… »
Pour lui , son meeting du 16 novembre était pour rendre compte aux partisans du M5-RFP. « Si après 5 ans, les gens ne savent pas pourquoi je suis là, ça va apparaître comme de la trahison des objectifs. Et moi je ne suis pas dans ça » assure Choguel Maïga.
Il a toutefois souligné que ses divergences avec la junte ne l’empêchaient pas de soutenir la transition au point de souhaiter sa réussite, parce qu’en réalité, les contradictions ne doivent pas se transformer en antagonisme.
6 Commentaires
Amthies
En Décembre, 2024 (18:55 PM)God see everything
Les maliens particulièrement la jeunesse à besoin de jeunes dirigeants comme au Sénégal les anciens politiciens n ont rien n a prouvé
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Non nous sénégalais n'avons pas élus des putschistes. Dites à vos militaires de salons d'organiser des élections et retourner dans les casernes. Chogel a raison, les militaires sont des imposteurs
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Signalier
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En Décembre, 2024 (20:52 PM)C’est un opportuniste qui n’a de leçon à donner à personne
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