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C’est un secret de polichinelle. Au Cameroun, l’homosexualité est punie d’une peine de prison. Brenda, la fille du président Paul Biya, le sait. Cela ne l’a pas empêchée de faire son coming out, il y a quelques jours.
Pour l’instant, elle n’a rien à craindre, puisqu’elle vit en Suisse. La rappeuse de 26 ans souhaite tout de même que son histoire change la loi contre les homosexuels dans son pays.
« On pourrait d’abord supprimer la peine de prison »
« Cette loi existait avant que mon père ne soit au pouvoir. Je la trouve injuste et j’ai espoir que mon histoire la fera changer. Les mentalités sont en train d’évoluer au Cameroun, notamment chez la jeune génération. C’est peut-être trop tôt pour qu’elle disparaisse complètement, mais elle pourrait être moins stricte. On pourrait d’abord supprimer la peine de prison », a déclaré Brenda Biya dans une récente interview accordée au "Parisien".
Avant que la législation ne change, la fille du président devrait peut-être se préoccuper de l’onde de choc que son coming out a provoqué auprès de sa famille. En effet, Brenda Biya avoue que ses parents n’ont pas apprécié son post Instagram sur lequel on la voit en train d’embrasser sa copine, la mannequin brésilienne Layyons.
« Ils (Paul et Chantal Biya) m’ont appelée. Ils voulaient que je supprime la publication. Mais pour moi, c’était comme faire un pas en arrière et j’avais déjà sauté le pas. Depuis, c’est silence radio », a déclaré la jeune femme de 26 ans. Avant ses parents, c’est son frère qui l’a appelée en premier, lui reprochant d’avoir dévoilé son homosexualité sans prévenir la famille.
Les laisser « digérer » la nouvelle
Aujourd’hui, Brenda espère avoir une « conversation directe et ouverte » avec ses parents. Mais pour l’instant, elle préfère les laisser « digérer » la nouvelle. La jeune femme reste consciente que son coming out est risqué, parce qu’elle « peut perdre beaucoup, froisser les liens avec sa famille, ne plus avoir le droit d’aller dans son pays, être mise en prison », mais il fallait qu’elle le fasse.
« Il y a plein de gens dans la même situation que moi qui souffrent à cause de ce qu’ils sont »
Mon « premier crush pour une fille » remonte à mes 16 ans, « mais j’ai eu du mal à l’accepter… J’étais dans le déni. Je connais les traditions de mon pays et pour moi, c’était inenvisageable… Il y a plein de gens dans la même situation que moi qui souffrent à cause de ce qu’ils sont. Si je peux leur donner de l’espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l’amour, j’en suis ravie », a-t-elle déclaré au "Parisien".
13 Commentaires
Wakhdeug
En Juillet, 2024 (15:19 PM)Euskeuy !
Reply_author
En Juillet, 2024 (15:49 PM)@@tab From Doulobou
En Juillet, 2024 (17:09 PM)Le 2 poids 2 mesures aux dépends du mouton Camer, çà ni Franklin Nyamsi encore moins Nathalie Yamb n'en parlent pas, occupés disent- ils qu' ils sont par nos pays. Quel déshonneur!
Si c' était au Sénégal, face au risque permanent d' un barbecue ravageur à la ndanganoise, je ne donnerai pas cher de la peau de cette Brenda Biya. Les sénégalais respectent leurs autorités tant qu'elles sont dans la légalité et surtout dans le respect de nos croyances religieuses.
I love Kaolack
Les filles sont obligées souvent à cause de leur passivité et égoïsme, de prendre un rôle plus virile pour se défendre, se protéger se frayer un chemin tandis que les hommes noirs efféminés critiquent leur maquillage/coiffure convaincus d'être plus belles . On y arrive, merci les soumis
Fallait l'obliger à faire des études difficiles en limitant l'argent de poche. Si elle n'a pas de limite, forcément elle va tout essayer.
.les nègres e le vol, la duplicité...trou du cul du monde, on sait pourquoi...
Comme les resultats des legislatives en France..et après ça veut émerger, même votre pétrole vous en ferez de la pisse d'âne.
#Éric.z.educateur
C'est presque devenu un métier pour ces femmes blanches de se chercher un riche noir bien complexé
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