Le porte-parole du « Balai citoyen », une organisation de la société civile burkinabè, Guy Hervé Kam, a affirmé mercredi à Ouagadougou que l'heure n'est pas à « l'amnistie » réclamée par les putschistes.
« On ne parle pas d'amnistie quand les victimes ne sont pas encore enterrées. L'amnistie n'est pas l'amnésie. Il ne faut oublier ce qui s'est passé », a déclaré le porte-parole du « Balai citoyen » après la cérémonie de réinstallation de Michel Kafando dans ses fonctions de président du Faso.
Pour lui, « si tous ceux qui ont commis ces crimes sont prêts à dire toutes les vérités sur pourquoi ces crimes ont eu lieu, en ce moment il est évident qu'on peut discuter des conditions de la réinsertion et des conditions de vivre ensemble ».
M. Kam a fait remarquer qu'« un dialogue est encore possible avec les putschistes mais pas avec ceux dont la profession est d'être putschiste, je veux parler du général Gilbert Diendéré ».
Selon le porte-parole du « Balai citoyen », « s'ils déposent les armes comme prévu, il n'y a pas lieu de discuter s'ils sortent affaiblis ou pas. C'est un régiment en marge de l'armée régulière et pour que le vire ensemble soit possible, il faut que ce régiment soit affaibli. Il faut qu'ils déposent les armes ».
Trois chefs d'Etat membres du haut comité, à savoir, Yayi Boni du Bénin, Mahamadou Issoufou du Niger et John Dramani Mahama et le vice-président du Nigeria, Yémi Osinbajo, étaient présents à Ouagadougou pour la résolution de la crise que connait le Burkina Faso depuis le 16 septembre.
2 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (23:00 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (08:04 AM)Participer à la Discussion