Le Mali en a visiblement ras-le-bol des interventions de certaines autorités algériennes qu’il considère comme une ingérence dans ses affaires internes. Le samedi 28 septembre dernier, alors qu’il s’exprimait à la tribune des Nations Unies, le ministre malien de la décentralisation Abdoulaye Maiga a traité son homologue algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf et le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, « d’énergumènes diplomatiques ».
Il n’a pas vraiment goûté à leurs interventions sur la crise malienne et sur les opérations des FAMA contre les terroristes et les séparatistes à Tinzaouatène.
Il a osé « s’attaquer à mon pays, avec des paroles indignes… »
Succédant à M. Maiga au pupitre des Nations Unies, le chef de la diplomatie algérienne, a dénoncé la violence verbale utilisée par le porte-voix du Mali.
« Un responsable d’un pays voisin a fait une déclaration en osant s’attaquer à mon pays avec des paroles indignes qui ne siéent nullement à cette auguste assemblée. Il n’est absolument pas approprié de le suivre dans son emportement verbal mesquin et ignoble. Mon pays ne répondra à un langage aussi bas et impoli que par un langage poli et sophistiqué, un langage qui reflète sincèrement sa loyauté et sa sincérité envers les liens profondément enracinés qu’il entretient avec les pays et les peuples de la région » a déclaré M. Attaf.
L’Algérie à la ferme volonté, la main tendue et le cœur généreux…
Ces liens, d’après lui, ne seront aucunement impactés ni ébranlés par les « facteurs conjoncturels passagers, et la laideur de ceux qui les attisent ».
Il assure que l’Algérie à la ferme volonté, la main tendue et le cœur généreux pour discuter avec tous les pays frères de la construction d’une région « sûre, tranquille » et où prévaut le « bien-être ».-
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Le problème des indépendantistes restent entier en Algérie mais Alger ne veulent pas qu on en parle
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En Octobre, 2024 (14:20 PM)Participer à la Discussion