Les autorités burkinabés ont entrepris une vaste opération d'immatriculations obligatoires des véhicules automobiles. Face à la menace terroriste et aux fausses immatriculations, un nouveau système d’identification avec un code de sécurité a été mis en place. Les Burkinabés devront se faire établir de nouveaux permis de conduire sécurisés. Les files d’attente s'allongent déjà devant les services de la direction générale des transports à Ouagadougou.
Cette opération de nouvelle immatriculation concerne, toutes les voitures et motocyclettes en circulation au Burkina Faso. Et les différents guichets de la direction générale des transports sont pris d’assaut par les Ouagalais.
« Si cela peut contribuer à lutter contre le terrorisme et à apporter de l'argent pour le développement de ce pays, nous devons y contribuer », affirme un homme dans la file d'attente. « Quand vous constatez qu'il n'y a que deux guichets pour mille personnes, déplore aun autre, deux guichets pour tout à Ouagadougou, c'est pas simple. Nous, on est prêts et on est d'accord pour qu'on sécurise les choses. Mais il va falloir que les conditions soient réunis pour qu'on puisse faire cette sécurisation. »
Selon Vincent Dabilgou, ministre des transports et de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, il est plus qu’urgent d’assainir le parc automobile au moment où le pays fait face à l’insécurité et au terrorisme.
« Le système était obsolète, souligne le ministre. Le système était dans une situation où on ne peut pas gérer une base de données très correcte. Nous avions aussi des faussaires dans le système et qui ont produit beaucoup de plaques d'immatriculation, qui ne nous permettaient pas de pouvoir les identifier. Aujourd'hui, avec ce système, nous sommes plus à l'aise pour authentifier, pour pouvoir les identifier à distance. C'est vraiment l'un des points forts de cette réforme qui nous permet de mieux sécuriser les citoyens et l'ensemble du processus d'immatriculation de notre pays. »
Tous les détenteurs de véhicules automobiles résident au Burkina Faso, ont un délais de trois ans pour se faire établir de nouvelles cartes grises et de nouvelles plaques d’immatriculation.
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