En raison des mauvaises conditions météorologiques en Afrique de l’ouest, où il a fait très chaud en Côte d’Ivoire notamment, le cours de la fève a fortement augmenté ces derniers temps. Une évolution qui a des conséquences directes sur les prix du chocolat, qui pourrait coûter plus cher durant les fêtes de fin d’année.
Les récoltes s’annoncent aussi plus faibles que prévues au Ghana, deuxième fournisseur mondial, car le «gouvernement a réduit les subventions sur les engrais accordées aux agriculteurs. Résultat, la taille des récoltes va baisser». L’Organisation internationale du cacao (ICCO) prévoit elle une baisse mondiale des récoltes de 3,98 millions de tonnes.
2 Commentaires
Le Critique
En Octobre, 2013 (13:07 PM)Le café, le cacao et toutes ses matière premières sont cultivées dans les pays du Sud, en Amérique du Sud, en Afrique et parfois transplantées en Asie comme pour l'huile de palme, et cultivées, durement par les pays africains, mais les prix mondiaux sont fixes par une bourse a Londres ou l'on spécule beaucoup sur les quantités produites, donc l'offre, en donnant des indications que personne ne peut, ni n'est allé vérifier sur la pluviométrie, les conditions climatiques, les décisions, les stockages etc etc!
Et comme pour les métaux, les produits énergétiques, les prix de toutes ses spéculations sont libellés en Us dollar, enrichissent énormément , non pas ceux qui triment pour les produire et les récolter mais ceux qui sont dans des salles climatisées a l'abri des intempéries et qui amassent des centaines de milliers de dollars, a chaque campagne agricole, en fixant les prix d'achat, et en spéculant!
Il faut rompre cette chaîne de l'exploitation de l'homme par l'homme: le processus passera par le modèle par lequel sont passés par les pays producteurs de pétrole depuis 1973!
Une ligue des pays du Sud devra se faire pour briser cette chaîne de l'exploitation!
Latdior2012
En Octobre, 2013 (06:33 AM)Dans ces circuits, on retrouve les acteurs et secteurs suivants: Producteurs locaux (souvent des planteurs et paysans utilisant une main-d'oeuvre mal payée et sans protection, Traiteurs locaux (intermédiaires, souvent Libanais), transporteurs routiers (souvent nationaux), Exploitants d'installations portuaires (souvent européens et asiatiques) compagnies maritimes (souvent des groupes internationaux), banques implantées localement (souvent des succursales de banques européennes, rarement américaines), banques extérieures, courtiers et financiers de tous genres en Europe, aux USA, En Asie et Océanie, Compagnies d'assurances (rarement africaines), Acheteurs (Américains, européens, asiatiques essentiellement) et les marketeers (chargés de vendre les produits finaux auprès des consommateurs des pays riches - les Africains n'en sont pas les cibles véritables.) Je mentionnerai, pour mémoire, les fournisseurs d'énergie et d'eau.
Les Africains sont donc mal représentés au-delà de l'étape de la production initiale et du transport bord-champ. La principale question est: peuvent-ils s'immiscer dans les réseaux au-delà? En tout cas, personne ne leur fera cadeau d'un strapontin dans ces cercles de pouvoir et d'argent âpre!
Participer à la Discussion