
La Ligue bissau-guinéenne des droits de l’homme a invité, jeudi, le Gouvernement de Bissau à intervenir en faveur d’un de ses citoyens qui, après l’exécution d’un premier compatriote, se trouve dans le couloir de la mort en Gambie, où le régime a entamé le 26 août dernier, l’exécution des 47 condamnés à mort.
''Nous manifestons notre tristesse et notre indignation à l’endroit de exécution par fusillade de 9 condamnés à mort. C’est pourquoi, nous invitons le gouvernement à intervenir en faveur de nos concitoyens qui se trouvent parmi les condamnés à mort’’, indique l’organisation humanitaire, dans un communiqué reçu à APA.
Après avoir regretté que l’un des deux Bissau-guinéens a été exécuté le 26 août dernier, elle estime que ‘’pour arrêter la folie meurtrière du président Yaya Jammeh, il faut l’implication de toutes les organisations africaine de défense des droits de l’homme, ainsi que l’Union Africaine’’.
Des organisations de défense des droits de l’homme et certains pays dont les Etats-Unis d’Amérique ont déjà dénoncé l’exécution de détenus en Gambie.
Le Sénégal dont deux de ses ressortissants au pays de Jammeh font partie de la 1ère vague d’exécutés, a convoqué hier (mercredi) l’ambassadeur de Banjul à Dakar et pour lui notifier son ‘’indignation’’.
Ce jeudi, certaines organisations dont la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (RADDHO) et Amnesty International ont organisé un sit-in devant l’ambassade de Gambie au Sénégal.
0 Commentaires
Participer à la Discussion