Le Premier ministre égyptien désigné Hicham Qandil a choisi les
membres de son gouvernement, plus d'un mois après l'investiture du
président islamiste Mohamed Morsi, a annoncé mercredi la télévision
d'Etat.
Les ministres sortants des Finances Momtaz al-Saïd et des Affaires
étrangères Mohammed Kamel Amr gardent leur portefeuille dans le nouveau
cabinet, qui sera formellement présenté jeudi, selon la télévision.
La
maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées
(CSFA) et ministre de la Défense sortant, conserve également son poste, a
indiqué à l'AFP une source militaire. M. Tantaoui fut pendant vingt ans
ministre de la Défense sous la présidence de Hosni Moubarak, puis a
conservé cette fonction après la chute de ce dernier en février 2011. En
tant que chef du CSFA, à qui M. Moubarak avait remis le pouvoir en
démissionnant, il a été le premier personnage de l'Etat jusqu'à
l'investiture de M. Morsi en juin dernier.
Le ministère de
l'Intérieur, qui était détenu par Mohammed Ibrahim, passe en revanche à
Ahmed Gamaleddine, l'un des adjoints du ministre de l'Intérieur et
anciennement directeur de la sécurité d'Assiout, au sud du Caire.
M.
Qandil, 50 ans, était ministre de l'Irrigation dans le cabinet sortant
du Premier ministre Kamal al-Ganzouri, nommé l'an dernier par les
militaires et chargé pour le moment d'expédier les affaires courantes.
M.
Morsi, premier président égyptien à ne pas être issu de l'armée depuis
1952, a été investi le 30 juin. Mais, outre le portefeuille de la
Défense, les militaires, qui lui ont remis le pouvoir exécutif hérité de
M. Moubarak, disposent toujours du pouvoir législatif depuis la
dissolution de l'Assemblée en juin. M. Qandil, chargé le 24 juillet par
M. Morsi de former le nouveau cabinet, a assuré que son gouvernement
serait composé de technocrates et que le choix de ses ministres "ne
serait pas basé sur des orientations" politiques, mais sur la
"compétence".
2 Commentaires
Ivree
En Août, 2012 (16:46 PM)Plus d'un demi-siècle d'appel à l'islam en Egypte sans violence - par la force de la conviction et par l'exemple - jusqu'à gagner la confiance du peuple. Ils ont souffert le martyr à commencer par le fondateur de ce mouvement , l'imam Hassan Al Banna (qu'Allah lui accorde sa clémence), subi des tortures inhumaines, des emprisonnements outrageux, des privations, l'exil et l'humiliation. Mais leur patience a été sans limite. Et quand on leur demande pour quoi ne répondent ils pas à la violence par la violence? Leur replique semble être : "Comment ne nous en remettrions-nous pas à Dieu alors qu'Il nous a guidés sur nos chemins ? Nous supportons avec patience les maux que vous nous infligez. C'est à Dieu que s'en remettent ceux qui placent leur confiance en Lui ! " (Ibrahim, 12).
La violence pour arriver à la tête de l'Etat n'a jamais été une voie islamique. L'exemple de l'Egypte, de la Tunisie entre autres nous le démontre pour ceux qui en doutent encore.
Xxwwq
En Août, 2012 (23:37 PM)Participer à la Discussion