Le porte-parole d'un petit parti de l'opposition burundaise, dont le président avait été tué en mai au plus fort des manifestations contre le 3e mandat du président Pierre Nkurunziza, a été abattu dans la nuit de lundi à mardi à Bujulmbura par des inconnus, a annoncé à l'AFP le directeur général adjoint de la police.
Patrice Gahungu, porte-parole de l'Union pour la paix et la démocratie (UPD), "a été assassiné par balles par des personnes non identifiées alors qu'il arrivait devant sa maison dans le quartier de Gihosha à 23h30", a expliqué le général Godefroid Bizimana, joint par téléphone à Bujumbura.
"Une enquête a été ouverte", a-t-il poursuivi, expliquant que ce crime avait été commis en l'absence de témoins.
Patrice Gahungu, porte-parole de l'Union pour la paix et la démocratie (UPD), "a été assassiné par balles par des personnes non identifiées alors qu'il arrivait devant sa maison dans le quartier de Gihosha à 23h30", a expliqué le général Godefroid Bizimana, joint par téléphone à Bujumbura.
"Une enquête a été ouverte", a-t-il poursuivi, expliquant que ce crime avait été commis en l'absence de témoins.
"C'est clair qu'il y a la main du pouvoir de Pierre Nkurunziza car ce crime odieux s'inscrit dans une suite d'assassinats visant tous ceux qui ont osé dire que son 3e mandat est illégal", a réagi Chauvineau Mugwengezo, président d'honneur de l'UPD, qui a fui en exil "après avoir échappé à plusieurs tentatives d'assassinat".
"Aujourd'hui c'est le porte-patrole, il y a eu Zedi Feruzi avant, ils ont tenté de m'éliminer, c'est un plan qui vise à détruire, à anéantir l'UPD", a-t-il accusé.
Un 3e mandat présidentiel jugé anticonstitutionnel
Zedi Feruzi, un des principaux leaders de la contestation contre le 3e mandat du président burundais, avait été tué par balles avec son garde du corps le 23 mai à Bujumbura par un commando armé non identifié.
"Aujourd'hui c'est le porte-patrole, il y a eu Zedi Feruzi avant, ils ont tenté de m'éliminer, c'est un plan qui vise à détruire, à anéantir l'UPD", a-t-il accusé.
Un 3e mandat présidentiel jugé anticonstitutionnel
Zedi Feruzi, un des principaux leaders de la contestation contre le 3e mandat du président burundais, avait été tué par balles avec son garde du corps le 23 mai à Bujumbura par un commando armé non identifié.
La police du Burundi n'a jamais fait état d'aucune avancée dans ses enquêtes.
Une source policière assure cependant que le porte-parole de l'UPD pourrait avoir été assassiné par l'opposition car "il avait félicité publiquement dernièrement le président Nkurunziza pour sa réélection, ce qui lui avait attiré les foudres de son camp".
Le Burundi a plongé depuis fin avril dans une grave crise politique, déclenchée par la volonté du président Nkurunziza de briguer un 3e mandat que ses adversaires jugent anticonstitutionnel.
Une source policière assure cependant que le porte-parole de l'UPD pourrait avoir été assassiné par l'opposition car "il avait félicité publiquement dernièrement le président Nkurunziza pour sa réélection, ce qui lui avait attiré les foudres de son camp".
Le Burundi a plongé depuis fin avril dans une grave crise politique, déclenchée par la volonté du président Nkurunziza de briguer un 3e mandat que ses adversaires jugent anticonstitutionnel.
1 Commentaires
Sauvage
En Septembre, 2015 (13:53 PM)Participer à la Discussion