L armée burkinabè est entrée dans Ouagadougou au cours de la nuit et négocie avec le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) sa reddition.
• Le président du Parlement de transition du Burkina Faso, Cheriff Sy, qui s est autoproclamé dirigeant par intérim du pays, a ordonné mardi par décret la dissolution de la garde présidentielle responsable du coup d État de la semaine dernière. Il multiplie les appels à la résistance face les putschistes.
• Michel Kafando, le président des institutions de transition, placé en résidence surveillée après avoir été arrêté par les putschistes de la garde présidentielle, a été exfiltré et accueilli lundi soir à la résidence de l ambassadeur de France.
• Le Premier ministre de la Transition Isaac Zida, aux mains des putschistes depuis le coup d État, a été libéré mardi matin. En bonne santé, il a pu quitter le palais présidentiel de Ouagadougou et se trouve désormais en lieu sûr, selon les informations de France 24.
• La Communauté économique des États d Afrique de l Ouest (Cédéao) se réunit en sommet extraordinaire aujourd’hui à Abuja pour soumettre aux chefs d’État le projet d’accord pour sortir le pays de la crise.
7 Commentaires
Zigui
En Septembre, 2015 (17:07 PM)Juridiquement ça pose problème, d'autant plus que Kafando n'a jamais démissionné. S'auto-proclamer dirigeant par inteim revient, à mon sens, à valider le coup d'Etat qui a débarqué le président.
Dff
En Septembre, 2015 (17:07 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:18 PM)On sait que vous voulez sauver la peau de Diendré qui en sait beaucoup sur vos sales coups dans la sous région.
D.
En Septembre, 2015 (18:08 PM)Ils devaient se charger uniquement de la gestion des affaires courantes et préparer les élections pour élire un nouveau président.
Les faits consistant à poser des actes majeurs tels que la creation d'une commission d'enquete sur l'affaire SANKARA et la volonté d'ecarter coute que coute de la vie politique les partisans de l'ex President ont précipité leur perte. Ils ont oublié qu'ils assuraient une simple transition!
Il appartiendra au nouveau président burkinabé élu d'appliquer ses promesses de campagne (éventuellement, commission d'enquete, supression des la garde presidentielle, etc) une fois élu démocratiquement.
Le coup d'état reste cependant condamnable.
Anonyme
En Septembre, 2015 (18:31 PM)Anonyme Patriote
En Septembre, 2015 (19:58 PM)Cieux
En Septembre, 2015 (22:25 PM)Participer à la Discussion