Le président américain Barack Obama a appelé mardi à Addis Abeba , à combattre le fléau de la corruption en Afrique, invitant par ailleurs les dirigeants africains à respecter leurs Constitutions.
« La corruption pompe des milliards de dollars des économies. De l'argent qui pourrait être utilisé pour créer des emplois, construire des hôpitaux et des écoles », a dit le président américain du haut de la tribune du siège de l'Union africaine, à Addis-Abeba, ou il a prononcé pour la première fois un discours.
S'adressant directement aux dirigeants africains, Barack Obama leur a demandé de ne pas s'accrocher au pouvoir.
‘'(…) Lorsqu'un dirigeant essaie de changer les règles du jeu en cours de route pour rester au pouvoir cela risque de créer de l'instabilité et des conflits, comme on l'a vu au Burundi. Et c'est souvent le premier pas vers la paralysie ( ...), a asséné le président Obama, sous des acclamations nourries du large public agglutiné dans la vaste salle du hall Nelson Mandela, siège de l'organisation panafricaine.
Poursuivant sa diatribe contre les dirigeants africains qui tripatouillent les constitutions de leurs pays pour s'accrocher au pouvoir, le président américain explique : ‘'Parfois, on entend un chef d'Etat qui dit : je suis le seul à pouvoir empêcher cette nation d'éclater. Si c'est vrai, cela signifie qu'il a échoué à construire une véritable nation''.
Abordant le volet sécuritaire, point nodal de sa visite d'Etat en Ethiopie, le président Obama a appelé à une plus grande implication de la communauté internationale pour régler les problèmes du continent, assurant que ‘'le développement de l'Afrique permettra au monde entier finalement de vivre dans un environnement plus sécurisé''.
Dans son mot de bienvenue, la présidente de la commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a rappelé ‘'les liens forts et historiques'', qui lient l'Afrique et les Etats-Unis, avant de dire sa fierté de voir aujourd'hui les ‘'Africains faire partie de la prestigieuse histoire de l'humanité et des Etats-Unis d'Amérique''.
Le président Obama séjourne en Ethiopie depuis dimanche, seconde étape d'une tournée qui l'avait déjà conduit au Kenya ;
2 Commentaires
Ba
En Juillet, 2015 (22:17 PM)Il régit les pouvoirs politiques dévolus aux représentants du peuple comme les députés, maires et sénateurs selon des durées déterminées et attachées à l'Obligation de Rendre Compte en principe.
Rappelons que le les élus politiques sont régis par l'Obligation de Moyens.
Le "Mandat Présidentiel" est tout aussi universel ( par tous et pour tous) mais relève d'un Contrat Moral de Droit Publique qui assujettis le pouvoir présidentiel à des délais d'exercice de mandat très court dès lors qu'ils sont de l'Ordre d'Obligation de Moyens.
Cette rigueur démocratique relève de la suprématie du contrôle citoyen de l'action politique et de la sécurisation de la souveraineté populaire, garant de l'ordre démocratique.
Anonyme
En Juillet, 2015 (09:29 AM)mais quand vs dites cela sé com si vous oublié que cest vous les occidentaux américains européens et jen passe qui etes les premiers corrupteurs
alors vous devriez plutôt commencez par vous en disant ''arretons de corrompre les africains respectons les et la corruptions va seradiquer en afrique pour le bon respect de leur constitutions''
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