Le Rwanda n'enverra pas de troupes de maintien de la paix au Burundi, son voisin confronté à une grave crise politique depuis près de huit mois, mais essaiera de contribuer "sous une autre forme" à y réduire les violences, a déclaré mardi soir le président rwandais Paul Kagame.
"Nous avons dit clairement que nous ne prendrons pas part à cela", a-t-il déclaré en référence au déploiement annoncé par l'Union africaine (UA) d'une force de maintien de la paix au Burundi. "Mais nous pouvons contribuer sous une autre forme", a-t-il ajouté sans plus de précisions.
"Nous avons dit clairement que nous ne prendrons pas part à cela", a-t-il déclaré en référence au déploiement annoncé par l'Union africaine (UA) d'une force de maintien de la paix au Burundi. "Mais nous pouvons contribuer sous une autre forme", a-t-il ajouté sans plus de précisions.
Tensions entre les deux pays
Les relations entre le Rwanda et le Burundi sont au plus bas, Bujumbura accusant Kigali de soutenir ses opposants, voire de servir de base arrière à une rébellion naissante.
L'UA a annoncé en fin de semaine passée le déploiement d'une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), forte de 5.000 hommes et pour une durée de six mois renouvelables.
Mais le gouvernement burundais en a rapidement rejeté le principe et a prévenu que si l'UA devait mener à bien ce déploiement sans son aval, cette mission serait alors considérée comme une "force d'invasion et d'occupation".
Kagame: "Trouver une solution politique"
Les relations entre le Rwanda et le Burundi sont au plus bas, Bujumbura accusant Kigali de soutenir ses opposants, voire de servir de base arrière à une rébellion naissante.
L'UA a annoncé en fin de semaine passée le déploiement d'une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), forte de 5.000 hommes et pour une durée de six mois renouvelables.
Mais le gouvernement burundais en a rapidement rejeté le principe et a prévenu que si l'UA devait mener à bien ce déploiement sans son aval, cette mission serait alors considérée comme une "force d'invasion et d'occupation".
Kagame: "Trouver une solution politique"
"Ce qui me semble plus important c'est de répondre à la question de savoir comment on peut aider le Burundi à trouver une solution politique", a repris M. Kagame.
Le Burundi est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature fin avril du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, jugé par ses adversaires contraire à la Constitution et à l'Accord d'Arusha ayant permis la fin de la guerre civile (1993-2006) entre l'armée dominée alors par la minorité tutsi et des rébellions hutu.
Le Burundi est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature fin avril du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, jugé par ses adversaires contraire à la Constitution et à l'Accord d'Arusha ayant permis la fin de la guerre civile (1993-2006) entre l'armée dominée alors par la minorité tutsi et des rébellions hutu.
1 Commentaires
Lamzo
En Décembre, 2015 (13:36 PM)Participer à la Discussion