L’Afrique doit envisager la création de mécanismes participatifs et l’instauration de cadres juridiques favorables à l’implication de ses jeunes en politique, a estimé Ahmad Alhendawi, envoyé du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la jeunesse.
Interrogé par Afrique Renouveau, un magazine du département de l’information des Nations Unies sur le degré de participation des jeunes à la politique, M. Alhendawi a souligné que les jeunes doivent s’impliquer en politique dès lors qu’ils constituent la majorité des électeurs.
‘’Mais il faut que les conditions s’y prêtent. Il faut des lois adaptées aux jeunes et adossées sur le respect des droits de l’homme et des droits de la jeunesse (…) il faut aussi des cadres juridiques favorables’’, a insisté l’envoyé du secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse.
Expliquant que les partis politiques et les gouvernements ne sont pas les seuls concernés par cette politique d’implication de la jeunesse, le responsable onusien a plaidé pour la prise en compte des conseils locaux, des municipalités et des pouvoirs publics dans cette démarche d’intégration des jeunes dans la politique.
‘’Il faut envisager des mécanismes participatifs pour la jeunesse en politique. Les partis politiques et les gouvernements ne sont pas les seuls concernés’’, a estimé Ahmad Alhendawi, souhaitant l’octroi de financements aux jeunes africains pour mieux jouer leur rôle dans la société civile.
‘’C’est une bonne chose que les jeunes puissent influencer les décisions politiques à tous les niveaux (…) il faut accorder des financements aux jeunes africains pour qu’ils s’engagent dans la société civile et dans la politique’’, a-t-il suggéré.
‘’Si la jeunesse est marginalisée, elle sera gagnée par le désespoir et sera plus difficile à gouverner. Le défi est de la faire passer de la contestation à l’action’’, a encore dit l’envoyé du secrétaire général de l’ONU pour la jeunesse.
0 Commentaires
Participer à la Discussion