La saison humide est vécue avec angoisse au Burkina Faso. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur 10 des 13 régions administratives du pays, entre mai et août 2018, ont provoqué des inondations faisant au moins 42.000 sinistrés, contre 32.000 en 2015, et 5.000 en 2014. Des chiffres en hausse chaque année, les habitants refusant de quitter leurs maisons situées en zones inondables.
Ces spectaculaires inondations ont eu lieu dans l'Oudala, une des 45 provinces du pays. Le bilan s'est encore alourdi en 2018 avec 18 décès, 8.000 sans-abris, 9.000 habitations détruites, enregistrés par le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (Conasur). La capitale Ougadougou déplore à elle seule 9.000 sinistrés, toujours d'après les statistiques de Conasur. Pour leur venir en aide, de la nouvrriture et du matériel sont fournis par l'Etat aux sinistrés. En 2009, le budget consacré à cette aide était de 65,82 millions de Francs CFA (100.000 euros). L'aide est passée à 278,85 millions (423.000 euros), selon Consasur.
4 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (15:32 PM)Anonyme
En Août, 2018 (15:35 PM)Quand il pleut il y a des dégâts
Quand il pleut pas c'est le désarroi
Anonyme
En Août, 2018 (18:47 PM)Il tombe au moins 100mm par pluie.
Au travail waay
Anonyme
En Août, 2018 (19:21 PM)L'africain doit innover, réfléchir et trouver des solutions et ne pas attendre que les blancs qui n'ont pas de désert et de sécheresse viennent nous trouver ce genre de solutions
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