Les directeurs généraux et les chefs de services de renseignements et de sécurité africains se sont réunis pendant trois jours à Khartoum au Soudan pour discuter du terrorisme sur le continent.
Les directeurs généraux et les chefs de services de renseignements et de sécurité africains se sont réunis durant trois jours du lundi 3 avril jusqu’à ce mercredi 5 à Khartoum au Soudan, pour essayer de mettre en place une vision commune contre le terrorisme. Une trentaine de responsables africains ont participé à cette réunion organisée par le comité de renseignement et de la sécurité pour l'Afrique.
Le comité de renseignement et de la sécurité pour l’Afrique basé à Abuja au Nigeria (CISSAA) est le bras sécuritaire de l'Union africaine. Il regroupe 27 services de renseignement d'Afrique. Les participants ont souligné à nouveau les liens tissés entre le terrorisme, les crimes organisés et les mercenaires.
Durant la réunion qui s'est tenue à Khartoum, le général soudanais Tarek Choukri a mentionné, sans les nommer, la participation, en tant que mercenaires, de certains mouvements armés du Darfour, aux combats au Soudan du Sud et en Libye.
Selon un haut responsable sécuritaire présent à Khartoum, des milliers de jeunes africains ayant rejoint les organisations jihadistes, représentent désormais une menace réelle pour leur pays d'origine.
Des experts estiment qu'entre 20 et 40 % des jihadistes africains sont déjà de retour chez eux. Certains possèdent des passeports étrangers, ce qui facilite leurs déplacements sur le continent.
Un autre responsable présent à Khartoum cite des rapports de renseignements indiquant que de nombreux combattants se rendent au Mali, au Tchad, au Burkina Faso. Il assure que ces pays sont devenus la priorité de l'organisation Etat islamique.
2 Commentaires
Wa Senegal
En Avril, 2017 (21:46 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (23:33 PM)Participer à la Discussion