La Libye est au bord de la guerre civile. Le chef du gouvernement d'union lance un appel au dialogue entre toute les parties : il faut éviter l'escalade, dit-il, alors que la prise des terminaux pétroliers par les forces du général Haftar inquiète aussi la communauté internationale. Le général dissident s'est rendu mardi durant quelques heures à Ndjamena. Il a été reçu par le président Déby qui l'avait invité à le rencontrer.
Le général Khalifa Haftar accompagné d’une délégation importante a été accueilli par de hauts gradés tchadiens. Il a ensuite été invité à déjeuner avant d’être conduit aux plus hautes autorités.
Au menu des discussions, la situation sécuritaire dans le Sud libyen, mais surtout la présence annoncée des rebelles tchadiens sur la frontière nord du Tchad. L’affaire est devenue sérieuse, à tel point que le chef de l’Etat, Idriss Déby, a décidé de la suivre en personne personnellement, a indiqué à RFI une source sécuritaire.
Pour d’autres sources, ce sont les occupations de puits de pétrole par les hommes du général Haftar ces derniers jours qui ont motivé son déplacement à Ndjamena, la communauté internationale s’étant rendu compte que l’ancien commandant des troupes anti-Kadhafi est devenu incontrôlable sur le plan national.
Même si le contenu de l’entretien avec les autorités tchadiennes n’a pas été révélé, beaucoup d’analystes pensent que la brève visite du général Haftar, qui n’est pas la première à Ndjamena, a été motivée par un souci sécuritaire au niveau des frontières entre la Libye et le Tchad.
1 Commentaires
Watt
En Septembre, 2016 (11:05 AM)Obama a pour une fois été plus honnête dans ce conflit Libyen en reconnaissant ses erreurs. Ce pays tant convoité à l'époque de Khadafi, ressemble plus à un cimetière de nos jours.
LA FRANCE COMME TOUJOURS EST PASSÉE PAR LA.
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