Alors que la situation en Libye est toujours aussi compliquée, une conférence internationale est organisée mardi 29 mai sous l’égide des Nations unies et à l’initiative du président français Emmanuel Macron. L’objectif étant de « créer les conditions d’une sortie de crise en responsabilisant tous les acteurs nationaux et internationaux », selon l’Élysée. Pour y arriver, de nombreux acteurs ont été invités.
Plusieurs acteurs majeurs de la situation libyenne seront présents lors de cette rencontre à Paris, à commencer par les principaux responsables libyens. Notamment le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, le président de la Chambre des représentants Aguila Salah Issa, ainsi que le président du conseil d’État Khaled Al-Mishri.
Selon l’Élysée, tous ont donné leur accord pour signer une déclaration qui fixe le cadre d’un processus politique. Celui-ci prévoit d’une part la tenue d’élections législatives et présidentielle si possible d’ici la fin de l’année ; et d’autre part, l’évolution des institutions. Cela pour qu’il n’y ait à terme qu’une seule Banque centrale et qu’un seul Parlement.
Cette déclaration sera signée mardi 29 mai devant nombre d’acteurs impliqués dans ce dossier, comme Ghassan Salamé, le chef de la mission de l’ONU en Libye ou Denis Sassou-Nguesso, le président congolais qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye. Des représentants de 19 pays très actifs sur la situation libyenne seront également présents lors de la signature, comme les États-Unis, la Chine, la Russie, la Turquie et les états voisins, sans oublier l’Algérie et le Maroc.
L’Élysée veut ainsi que tous en soient responsables, acteurs nationaux comme internationaux. Cela alors que le pays est toujours en plein chaos, déstabilisé par la menace jihadiste et confronté aux trafics de tout genre.
2 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (20:33 PM)Deug
En Mai, 2018 (23:54 PM)Participer à la Discussion