
L'assassinat du numéro deux de la rébellion libyenne, le général Abdel Fattah Younès, a plongé les anti-kaddafistes dans les affres de la division. Deux hypothèses s'affrontent.Après l’assassinat du général Abdel Fattah Younès, chef d’état-major des forces rebelles libyennes, le 28 juillet à Benghazi, deux pistes sont privilégiées.
1. Les kaddafistes. Avant de rejoindre l’insurrection, fin février, Younès était l’un des piliers du régime (compagnon de la première heure de Kaddafi, il avait été ministre de l’Intérieur). Sa tête avait d’ailleurs été mise à prix pour 4 millions de dollars – soit dix fois plus que Moustapha Abdeljalil, le numéro un du Conseil national de transition (CNT). C’est la thèse défendue par ce dernier. Mais c'est aussi celle qui permet d'éviter les questions gênantes sur d'eventuelles rivalités internes au mouvement rebelle.
2. Les islamistes. Durant toutes les années 2000, Younès a dirigé – avec quelques autres dignitaires du régime – la répression contre le Groupe islamique combattant libyen (GICL) de l’émir Abdelhakim Belhaj. C’est la thèse avancée par les services secrets d’un pays membre de l’Otan.
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