L’opposant ivoirien, Guillaume Soro, candidat recalé à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, a «analysé», sur sa page Facebook, «les enjeux» autour de l’actualité politique au Mali et en Côte d’Ivoire. Et c’est pour tirer à boulets rouges sur la Cedeao, l’Union africaine et l’Organisation des nations-unies (Onu).
«Il s’agit de la révolte des peuples longtemps opprimés, qui ont soif de dignité, de liberté et veulent assumer leur destin. Les dirigeants africains devraient le comprendre et savoir que normalement, ils sont élus pour assurer le bien-être et le bonheur de leurs peuples. Lorsqu’ils manquent à leurs devoirs à l’égard de leurs peuples, ceux-ci ont le droit de leur retirer leur confiance par la voie légitime d’une insurrection populaire, ce qui est prévu dans toutes les constitutions des pays du monde, que ce soit dans notre pays, la Côte d’Ivoire, ou au Mali ou encore dans n’importe quel autre pays africain ou européen», a-t-il lancé.
L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne ajoute que «les organisations africaines, qui sont censées être les émanations de nos peuples et par prolongation les organisations internationales, devraient garantir le bon fonctionnement des institutions et se ranger du côté des peuples pour défendre ses libertés lorsque celles-ci sont bafouées !»
«Lorsque des manifestants ivoiriens aux mains nues sont tombés sous les machettes assassines de la milice appelée « Microbes » de M. Alassane Dramane Ouattara, qu’ont dit la Cedeao et l’Ua ?, s'interroge-t-il. Quand le régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara a décidé unilatéralement qu’elle ne reconnaissait plus la compétence de la CADHP dans l’affaire de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro et ses Proches, qu’ont dit la Cedeao ou l’Onu ?»
L’opposant ivoirien s’interroge : «Quand les manifestants maliens aux mains nues sont tombés sous les balles assassines de M. IBK, qu’ont dit la Cedeao, l’Ua et l’Onu ? Quand Monsieur Alassane Ouattara viole la constitution pour vouloir briguer un 3ième mandat illégal et inconstitutionnel, en se faisant investir à grands frais de l’État ivoirien, que disent l’Ua et l’Onu?»
Décriant, en outre, le «silence» de la Cedeao, de l’Ua, de l’Onu, l’ex-Premier ministre soutient que «les peuples souverains ont le droit et leur mot à dire dans la gouvernance de leur pays et peuvent se lever si tel est leur souhait, pour dire NON à la dictature!»
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