L'attentat du camp militaire à Gao dans le nord du Mali pourrait avoir compromis l'intégralité de l'accord de paix, signé en 2015.
L'attentat contre le camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) a ruiné tout espoir de patrouilles communes à Gao dans les mois à venir. Cette mesure prévue dans l'accord de paix avait déjà eu du mal à sortir de terre. Maintes fois annoncée, toujours annulée, la faute à des dissensions entre les groupes armés.
« La question maintenant n'est pas de savoir quand l'accord sera mis en application, mais combien de temps il va être retardé », explique une source militaire de l'opération Barkhane. « Six mois, un an », ou bien sera-t-il complètement caduc ? Car il faut maintenant rénover le camp, remplacer les combattants et surtout persuader les groupes armés de rester dans le processus.
Du côté des combattants pro-Bamako de la plateforme, on affirme vouloir continuer à se battre pour le MOC, mais « pas dans ces conditions », précise Abala Ag Hamazata le porte-parole pour qui il faut déménager le camp à l'extérieur de la ville de Gao.
Aujourd'hui, les signataires de l'accord de paix sont à Bamako pour une réunion de suivi. « On verra quels seront les états d'esprit », glisse-t-on dans les couloirs de l'ONU.
2 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (23:15 PM)Aqmi and co ne sont pas chez eux en Afrique de l'Ouest.
Yatt
En Janvier, 2017 (11:25 AM)Il est de notoriété publique que le mouvement Ançar Dine (en sardine ?) prête oreille aux « conseillers » militaires occultes français et que même le MNLA auquel cette nébuleuse se frotte dans certains endroits du nord a des contacts avec les « conseillers » français.
Il a été établi de façon irréfutable qu’en Syrie la France a armé et appuyé le Front Al Nosra qui est un appendice de l’EI.
L’opération « SERVAL » comme celle actuelle de de "Barkhane" ne sont initiées que pour créer un environnement propice au pillage des ressources en initiant des conflits armés afin d’avoir de dégager les zones de ressources de tout contrôle à l’image de la Libye, de l’Irak, de l’Afghanistan, et la dernière tentative sur la Syrie.
Pour ce dernier pays, les résultats obtenus dans la recherche de la paix a dû passer par l’éviction des américains du processus.
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