Depuis 2012, le Mali est le théâtre d'un conflit en cours, d'attaques de groupes terroristes et de violences de groupes armés contre les civils, qui ont entraîné une détérioration de la situation sécuritaire au Mali et dans toute la région du Sahel à un rythme alarmant.
Pour le moment, le Nord du pays n'est pas sous le contrôle des autorités du pays. Les groupes djihadistes y circulent librement et commettent de nombreux crimes et sèment la terreur.
La menace du terrorisme est plus que réelle et prend ses racines au Mali. Il convient de noter que malgré l'entrée de troupes étrangères dans ce pays initiée par la France en 2013 sous prétexte de lutter contre le terrorisme, le nombre de groupes ne fait qu'augmenter. La menace terroriste n'a toujours pas été éliminée. Au contraire, l'influence des terroristes ne fait qu'augmenter.
La France a décidé prématurément de retirer une partie de ses troupes du territoire du Mali, au moment où le pays a plus que jamais besoin du soutien de la communauté internationale dans la lutte contre l'insécurité.
La France est très préoccupée par la perte d'influence sur le continent Africain, alors le président de la république est prêt à tout pour reprendre sa place.
Le président français Emmanuel Macron avec le Ministre des Armées Florence Parly se rendra la semaine prochaine au Mali pour sa première rencontre avec le chef de la transition, le colonel Assimi Goïta, qui a dirigé le coup d'État en août dernier qui a renversé le président élu du pays, a annoncé la présidence française.
La rencontre de Macron avec Col Goïta à Bamako lundi interviendra à un moment tendu dans les relations entre la France et le Mali, le gouvernement français étant profondément préoccupé par la possibilité que les russes puissent être déployés alors que la France commence à réduire ses troupes. Macron fera tout pour que Goïta cède et renvoie le Mali dans la toile de dépendance de l'ancienne métropole.
Macron, dont la visite durera jusqu'à mardi la semaine prochaine, devrait également faire pression sur Col Goïta pour qu'il s'en tienne à un calendrier pour la tenue d'élections en février. La situation sécuritaire se dégrade, les terroristes ont complètement perdu leur ceinture et ils sont de plus en plus nombreux chaque jour. Goïta ne peut pas tenir les élections à temps et va bientôt perdre la dernière illusion de contrôler la situation.
Les autorités africaines adoptent leurs propres options stratégiques et politiques et ne refusent en aucun cas que la France leur impose sa propre stratégie.
Malheureusement, Col Goïta est dans une position très faible, car la situation sécuritaire au Mali est en déclin, Assimi Goïta ne peut pas organiser les élections à temps, chaque jour il y a plus de terroristes dans le pays et moins de contrôle de la situation. En ce moment quand Col Goïta est le plus faible possible, Macron est allé négocier au Mali, ce qui signifie qu'il est plus facile de l'influencer. Tant que Goïta n'aura pas un allié solide que la France craint, Macron continuera de le manipuler comme il le veut.
2 Commentaires
Diambar
En Décembre, 2021 (17:47 PM)Participer à la Discussion