Des affrontements armés ont opposé lundi soir à Bamako et dans
ses alentours d’anciens militaires putschistes et la garde
présidentielle, loyale au président renversé, Amadou Toumani Touré.
Mardi matin, un représentant de l’ex-junte malienne a assuré que la
situation était « sécurisée » dans la capitale.
Échanges de tirs
Pendant plusieurs heures lundi soir, des affrontements ont opposé des
membres de l’ex-junte au pouvoir à la garde présidentielle loyale à
Amadou Toumani Touré, renversé le 22 mars.
Des échanges de tirs nourris ont été entendus dans le centre-ville et
dans d’autres quartiers, et des coups de feu signalés au camp militaire
de Kati, quartier général de l’ex-junte au pouvoir, près de Bamako. Les
combats auraient fait plusieurs morts.
En début de nuit, plusieurs témoins avaient affirmé que l’ORTM
(radio-télévision malienne), mais aussi l’aéroport de Bamako, étaient
passés sous le contrôle des bérets rouges fidèles à l’ancien président.
« Forces obscures »
Mais ce matin, peu après 3 h 30 (5 h 30 en France), un représentant
de l’ex-junte malienne est apparu à la télévision pour « rassurer » la
population, affirmant que la situation était « sécurisée » à Bamako
après des « attaques » visant, selon lui, à « déstabiliser le processus
de retour à l’ordre constitutionnel ».
« Tous ces endroits sont sécurisés », a assuré cet homme, avant de
faire état d’arrestations. Dans une déclaration en français, il a
affirmé que les « attaques » de la nuit avaient été perpétrées avec le
soutien de « forces obscures qui sont actuellement détenues ».
Le président par intérim en « sécurité »
Quelques instants avant cette déclaration télévisée, le chef de
l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo, avait affirmé,
dans un message écrit diffusé par la télévision, « maîtriser la
situation » à Bamako, qui semble pourtant extrêmement confuse.
Quant au président par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12
avril, il se trouvait « en sécurité dans un hôtel de Bamako », lundi
soir, selon une source diplomatique occidentale.
5 Commentaires
Billythiathia
En Mai, 2012 (12:20 PM)Malien
En Mai, 2012 (13:32 PM)Mass
En Mai, 2012 (15:31 PM)parrain Ouatara un chef rebelle qui avait divisé pour son compte la Cote d'Ivoire pendant plusieurs années. La CEDEAO nous montre son vrai visage, celui du diable. Une communauté économique qui na pas la même monnaie se transforme en une ONU et fait voile à l'UA.
Wade
En Mai, 2012 (19:42 PM)Hamedine
En Mai, 2012 (21:51 PM)Participer à la Discussion