Des centaines de personnes ont manifesté mardi matin à La Haye, aux cris de "Libérez notre président!", à l'occasion de l'ouverture de l'audience de confirmation des charges à l'encontre de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), a constaté un journaliste de l'AFP. "Nous sommes ici parce qu'aujourd'hui le président Gbagbo doit apparaître à la CPI, alors que c'est un président démocratiquement élu et que les charges contre lui devraient être attribuées à Alassane Ouattara", a affirmé à l'AFP Hubert Seka, 43 ans, venu d'Italie pour prendre part à la manifestation. Premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné d'être "co-auteur indirect" de quatre chefs de crimes contre l'humanité, à savoir meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011. Il avait refusé de reconnaître la victoire électorale, après le deuxième tour des élections présidentielles le 28 novembre 2010, de son rival Alassane Ouattara, certifiée par l'ONU. Ce refus de quitter son poste après 10 ans au pouvoir plonge alors le pays dans une violente crise longue de quatre mois qui coûta la vie à près de 3.000 personnes. Entre 200 et 300 personnes étaient réunies mardi vers 11H30 (10H30 GMT) dans un parc du centre-ville de La Haye, où siège la CPI.
11 Commentaires
Liberer Gbagbo Tout De Suite..
En Février, 2013 (13:10 PM)Samha
En Février, 2013 (14:33 PM)Toto
En Février, 2013 (14:54 PM)Qui Derange
En Février, 2013 (14:54 PM)Signez La Petition
En Février, 2013 (14:55 PM)"criminal Court liberez Gbagbo"
La Fidhop Condamne La Dictatur
En Février, 2013 (15:23 PM)I. Alors que la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) avait régulièrement tout mis en œuvre, tant au plan administratif que matériel, pour tenir un grand rassemblement sur l’espace CPI de Yopougon, le samedi 16 février 2013, en vue demander à la Communauté internationale de libérer le Président Laurent GBAGBO injustement incarcéré à la CPI, le régime que dirige M. Alassane Dramane OUATTARA s’est encore illustré dans la barbarie et la dictature.
Plutôt que de faire encadrer ces jeunes qui ne souhaitaient que s’exprimer librement et pacifiquement, par des policiers outillés et équipés en matériel approprié, prêts à intervenir en cas de débordements, le gouvernement Duncan a préféré l’interdiction de la manifestation à quelques heures de sa tenue. Ils ont choisi l’option habituelle d’intimider, de provoquer et d’attaquer ces manifestants, avec des hommes en armes et en mission de guerre. Ainsi, hier, c’était à la Cathédrale au Plateau ; aujourd’hui, c’est à la place CPI de Yopougon.
Que fera alors ce régime lorsque ce type de manifestation gagnera tout le pays ?
II. Pour sa part, la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) continue de prévenir du pire que préparent eux-mêmes les dirigeants actuels contre la Côte d’Ivoire ; car une population continuellement muselée, bâillonnée ou embrigadée, finit toujours par se déchaîner et se libérer.
En continuant ainsi sa politique de chasses aux sorcières, de règlements de comptes, des arrestations arbitraires tant en Côte d’Ivoire qu’au Ghana, de la justice des vainqueurs contre les vaincus, des interdictions des droits et libertés publiques, etc., le régime actuellement au pouvoir en Côte d’Ivoire démontre lui-même qu’il est anti-démocratique et dictatorial !
III. C’est la raison pour laquelle la FIDHOP continue de soutenir que le procès de la CPI contre le Président Laurent GBAGBO est plutôt POLITIQUE. Que le Président GBAGBO, qui a agi en tant que Président d’une République souveraine agressée et attaquée depuis 2002 par une armée de rebelles soutenue par des armées étrangères, est plutôt INNOCENT: et au cas où M. GBAGBO viendrait à être condamné, M. Alassane Dramane OUATTARA et ses rebelles devraient tous l’être également.
Enfin, au nom de notre Fondation (la FIDHOP), Je renouvelle donc nos encouragements et félicitations mérités au Front populaire ivoirien (FPI), particulièrement à sa jeunesse, ainsi qu’à tous les mouvements de la Résistance patriotique. Je réitère à toutes et à tous notre engagement dans ce combat juste et noble que nous menons ensemble, afin de libérer définitivement notre Côte d’Ivoire (et l’Afrique tout entière) de l’impérialisme occidental qui constitue aujourd’hui une insulte pour tout Africain digne de ce nom et une violation des droits des peuples Noirs et des ex-colonies à disposer d’eux-mêmes.
DEMAIN, NOTRE PAYS, LA CÔTE D’IVOIRE, SERA DÉMOCRATIQUE ET PROSPÈRE; J’Y CROIS !
Fait à Florence, Italie, le 19 février 2013
Dr BOGA SAKO GERVAIS
• Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
• Membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme
de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
• Président de la Fondation Ivoirienne pour
Les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) ;
• Auteur du livre publié à L’Harmattan en 2007 : « Les Droits de l’Homme à l’épreuve :
cas de la crise ivoirienne du 19 septembre 2002 » et de
« LA GUERRE D’ABIDJAN n’aurait jamais dû avoir lieu », avec pour sous-titre : « Et si M. Sarkozy avait trompé le monde entier sur la crise ivoirienne de 2010 ? » paru en Italie en 2012.
En EXIL en Europe.
Samaritin
En Février, 2013 (16:39 PM)soro guillaume, ancien secrétaire des forces nouvelles aujourd’hui premier ministre , et president de l'assemblée nationale, watao chef de guerre, devenu commandant bakayoko chef de guerre devenu chef d'etat major de l'armé ivoirienne, dans quel monde sommes nous? pourquoi ne pas inculper ceux la aussi. Dieu fera ton combat president, nous avec toi en prière. sois fort avec Dieu on fais des exploits. Amen
Lalia
En Février, 2013 (16:45 PM)Liberer Gbagbo......
En Février, 2013 (23:44 PM)St-ralph
En Février, 2013 (12:47 PM)Mon car est le seul qui a eu quelques soucis parce que nous étions 57 au lieu de 60. Il a fallu donner 90 euros de plus au transporteur qui attendait 30 euros pour les 60 places de son car. Comme quoi, un car incomplet coûte cher.
Ercule
En Février, 2013 (12:56 PM)Participer à la Discussion