
Alors que la garde rapprochée du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz encercle l’hôpital militaire où il a été admis et opéré, après sa blessure au cou, au moins trois versions sont avancées pour expliquer cet événement. Le ministre de la Communication, Hamdi Ould Mahjoub, a affirmé à la télévision mauritanienne que les tirs qui ont visé le président provenaient d’une position de l’armée, les militaires ayant tirés par erreur.
Une autre source gouvernementale confirme au contraire que le président a été la cible d’une tentative d’assassinat. Une troisième version basée sur des témoins affirment qu’une voiture a dépassé le convoi du président et les passagers ont tirés en sa direction, l’atteignant au cou. Cette troisième version, qui semble la plus probable, attribue la responsabilité de l’attaque aux islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), qui reprochent à Nouakchott son alignement sur les Occidentaux dans leur guerre contre l’islam et les musulmans en Afrique du Nord.
AQMI, qui a déjà attaqué plusieurs casernes mauritaniennes depuis 2006, et commis plusieurs attentats dans le pays (assassinat d’un ressortissant américain, attaque contre l’ambassade d’Israël, assassinat de Français, assassinat qui avait conduit à l’annulation du rallye Paris-Dakar...), a promis de venger le raid mauritaniens contre des positions islamistes au nord du Mali, et appelé à renverser le régime militaire.
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