Un jihadiste présumé recherché par les autorités tunisiennes est mort lors d'une opération de police après avoir activé une ceinture explosive, mardi soir, à Tunis.
Un "terroriste" recherché en Tunisie depuis deux jours est mort dans la soirée de mardi 2 juillet dans la Cité Intilaka (ouest de la capitale Tunis) lors d'une traque des forces de l'ordre.
"Le terroriste Aymen Smiri (23 ans), recherché par le ministère de l'Intérieur, a été abattu à la Cité Intilaka après avoir été poursuivi par les unités sécuritaires ce soir," a indiqué le ministère tunisien de l'Intérieur dans un communiqué.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur Sofiene Zaag a ajouté, sur la chaîne de télévision nationale Wataniya, que le suspect avait activé une ceinture explosive au cours de l'opération de police. Il n'a pas précisé si le "terroriste" avait un lien avec le double attentat-suicide de Tunis au cours duquel un policier a été tué et huit personnes blessées, jeudi dernier. L’Organisation État islamique (OEI) avait revendiqué l'attaque.
"La vigilance est accrue"
La correspondante de France 24 à Tunis, Lilia Blaise, qui a pu contacter des témoins, fait état d'une "déflagration assez forte". Elle rappelle que le ministère de l'Intérieur avait publié un appel pour retrouver Aymen Smiri, décrit comme un "individu dangereux".
"La vie à Tunis a repris mais la vigilance est accrue, assure la journaliste. On a pu le voir dans les arrestations massives depuis le double attentat de jeudi dernier : 25 personnes recherchées pour suspicion d'appartenance à une organisation terroriste ont été arrêtées après plus d'une centaine de descentes du ministère de l'Intérieur ces derniers jours."
D’autres mesures de sécurité ont été prises par les autorités : "À l'aéroport de Tunis-Carthage, depuis plusieurs jours, seuls les voyageurs peuvent entrer mais les personnes qui viennent les accueillir doivent rester sur le parking", témoigne la correspondante de France 24, qui ajoute que "l'ambassade américaine a fermé ses portes dans la journée de lundi pour des raisons de sécurité".
0 Commentaires
Participer à la Discussion