Et le 23 décembre dernier, les ministres de l’UEMOA, réunis en Guinée Bissau, ont reconnu la signature à Alassane Ouattara. Naturellement, de ce jour à aujourd’hui, toutes les transactions financières opérées sur les comptes BCEAO de la Côte d’Ivoire devraient avoir l’aval du Président Ouattara. Mais voilà, il se passe des choses peu claires entre la BCEAO centrale et le siège local d’Abidjan.
En effet, depuis la réunion de Bissau, plus de 80 milliards de Francs CFA ont été décaissés sur les comptes BCEAO de la Côte d’Ivoire. Et ce, sans que le Président élu, Alassane Ouattara, ne l’approuve. Dans une lettre, le Gouverneur de la BECEAO, l’ivoirien Philippe-Henri Dakoury Tabley et le directeur national de la banque centrale à Abidjan, Denis Ngbé expliquent tous deux qu’ils ont agi sous la menace et la contrainte.
Mais, ces arguments ne sauraient prospérer longtemps car, des mouvements d’argent sont annoncés. C’est le lieu d’interpeller le gouverneur Dakoury et le directeur national de la BECEAO, Denis Ngbé sur leurs responsabilités directes dans toutes ces sorties d’argent au profit du camp de M. Laurent Gbagbo.
Et quand on sait que l’argent décaissé a servi uniquement à payer les mercenaires, des armes et les miliciens et non les salaires (qui ont été payés par le reste du budget de souveraineté et les entreprises étatiques) ont comprend aisément que ceux qui aident Gbagbo, comme le gouverneur ou le DG de la BECEAO, peuvent se mettre dans l’œil du cyclone des sanctions.
Car c’est de cela qu’il s’agit en réalité. Si Dakoury Tabley et Denis Ngbé ordonnent des décaissements, même sous la menace et la contrainte, ils s’exposent inéluctablement à se voir sur la liste des personnes sanctionnées.
Koné Lassiné
3 Commentaires
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En Janvier, 2011 (12:46 PM)Elmo
En Janvier, 2011 (12:46 PM)Diop
En Janvier, 2011 (14:02 PM)il n' a qu a faire attention si ni il risque la prison ici c 'est le senegal
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