
Les faits se sont produits en plein couvre-feu sur des artères de la capitale. Selon plusieurs témoignages, l’interdiction de prières collectives et le couvre-feu sont à la base de ces petites guérillas urbaines nocturnes. Ce que confirme un marabout du quartier Boukoki : « Nous nous sommes révoltés parce que quand vous priez en groupe, dieu accepte mieux vos prières. »
Au quartier de Niamey 2 000, dans la périphérie, une trentaine de gens ont été interpellés au commissariat de police. Leurs parents ont tenté de les libérer en reconnaissant leur tort : « Quand c’est une décision de l’État, tout le monde doit normalement obéir. Nos propres enfants sont en train de détruire nos propres biens, ils doivent comprendre et revenir à de meilleurs sentiments. »
Fin des mesures ce vendredi
Non loin de là, un groupe de femmes est particulièrement agité. La cause : la libération du marabout Mohamed. « Mohamed est libéré. Bienvenue Alpha le marabout Mohamed. »br>
Dans les cinq communes de Niamey, on joue à la prévention. Des agents de la voierie sont désormais chargés de ramasser tous les vieux pneus de la capitale : « Vraiment, on est en train de faire le maximum. D’ici mercredi, qu’on puisse ramasser l’ensemble des pneus. »
L’isolement de la ville de Niamey et le couvre-feu prendront officiellement fin ce vendredi.
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