Selon le jugement de la haute cour de justice de l'Etat d'Ekiti dans le sud-ouest du pays, le condamné sera exécuté par pendaison.
Un correspondant de la BBC à Abuja, a confirmé la condamnation à mort d'un ressortissant nigérian pour avoir volé sept bouteilles de bière et un paquet de cigarettes.
La Haute Cour de l'Etat d'Ekiti, dans son jugement rendu jeudi, a reconnu l'homme coupable de vol à main armée.
Le concerné a été surpris en possession d'une hache et d'un coutelas sur les lieux du forfait.
Une porte-parole de la police a indiqué aux médias que le condamné était membre d'un gang de quatre personnes qui vole et agresse les résidents d'Ado Ekiti.
L'homme qui répond au prénom de Babatunde a été arrêté sur le terrain alors qu'il essayait de s'échapper avec son butin, mais ses trois complices ont réussi à prendre la fuite.
La condamnation de Babatunde est diversement interprétée au Nigeria où certains, suggèrent que le gouvernement applique également la même peine aux hautes personnalités, y compris les politiciens qui ont volé des millions de dollars dans les caisses de l'Etat.
6 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (23:58 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (06:56 AM)Mustapha Hihihi
En Avril, 2018 (07:45 AM)Pire Que La Bière !
En Avril, 2018 (10:27 AM)Edo, l’un des 36 États du Nigéria, est presque devenu synonyme de trafic sexuel. En août, son gouverneur, Godwin Obaseki, a déclaré vouloir y mettre un terme. Il a annoncé la nomination d’un groupe de travail de haut niveau pour trouver des solutions à ce fléau. Les racines de ce problème insoluble remontent aux années 1980. À l’époque, des femmes d’Edo voyageaient en Italie pour faire des affaires et, en cas d’échec, avaient recours à la prostitution. Certaines allant jusqu’à devenir maquerelles.
Un certain nombre de mesures internationales ont été adoptées depuis afin de combattre ce trafic. La principale est le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Le Nigeria a ratifié cet accord en 2000 et s’est doté de sa propre législation anti-trafic, qui énonce clairement des sanctions à l’encontre du trafic d’êtres humains. L’État d’Edo a également adopté des lois visant à juguler cette pratique, et des ONG accompagnent les victimes depuis une vingtaine d’années.
Anonyme
En Avril, 2018 (21:46 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:59 PM)Participer à la Discussion