La première rencontre entre Emmanuel Macron et Ali Bongo Ondimba a eu lieu le 19 septembre dans l’enceinte onusienne.
Le président français avait convié son homologue gabonais au lancement du Pacte mondial pour l’environnement, au siège des Nations unies, à New York, ce 19 septembre. Ali Bongo Ondimba y a prononcé un discours en sa qualité de coordonnateur du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique. Naturellement, les deux hommes ont échangé une poignée de main suivie d’un bref échange dont la vidéo (ci-dessous) est devenue virale sur les réseaux sociaux et dans les milieux politiques gabonais.
Les commentateurs n’arrêtent plus de disséquer le geste, qui est une victoire diplomatique pour Libreville dans l’inédite confrontation postélectorale opposant Ali Bongo Ondimba à Jean Ping. Si, selon les usages, la poignée de main est échangée le plus souvent en guise de salutation, de remerciement ou d’accord, elle est aussi un geste de reconnaissance.
Dimension symbolique
Toute la dimension symbolique de cette bonne manière constitue un sérieux revers stratégique pour l’opposition radicale coalisée autour de Jean Ping. Elle qui refuse de reconnaître l’élection d’Ali Bongo Ondimba, tandis que son leader œuvre sans relâche à l’isolement diplomatique du pouvoir gabonais, avec le soutien de certains députés européens. Le 14 septembre dernier, ceux-ci ont obtenu du Parlement de Strasbourg le vote d’une résolution défavorable au pouvoir gabonais. Une victoire symbolique, même si ces délibérations n’ont aucun caractère contraignant, les décisions relevant de la compétence des chefs d’État et de gouvernement.
Communicateur avisé et habile diplomate, Macron ne pouvait pas ignorer la portée de l’invitation adressée au président gabonais. Selon un conseiller du président gabonais, « il temps de dissiper les malentendus. Même si nous n’avons jamais rompu notre coopération sur les sujets d’intérêt commun, dont le changement climatique ».
3 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2017 (04:23 AM)J3ff
En Septembre, 2017 (07:25 AM)Une Sympathisante De La Politi
En Septembre, 2017 (13:36 PM)Laissons le fils jeune et plein d'idéaux faire ses preuves. Les mauvais perdants n'ont qu'à se ranger derrière lui ou attendre que son règne soit fini. Les opposants comme le disait l'autre sont des AGITATEURS.
jean PING est allé même jusqu'à dire qu'il n'était pas l'enfant de BONGO tout cela pour semer le doute dans les esprits. Il a frôlé la prison pour diffamation. Et même si c'était vrai , quel est le problème?. Un enfant adopté ne pourrait-il pas briguer comme son père adoptif le pouvoir.Heureusement que BONGO a passé outre sinon on ne l'aurait pas entendu réclamer un supposé vol de voix. SOYONS SERIEUX. Ils sont prêts à tout pour se partager le gâteau mais la force de DIEU et du destin sont difficiles à maîtriser.
je continuerai à soutenir Ali BONGO jusqu'à la preuve contraire. Il n'a pas tué de ses mains un opposant ni commandité un meurtre à ce que je sache.
Laissons les urnes parler lors des prochaines élections au lieu de semer le trouble dans sa gestion du pouvoir. "SI TU DIFFERES DE MOI LOIN DE ME LESER TU M'ENRICHIS";
AUX USA , LE RECOMPTAGE DES VOIX N'EST PAS UNE NOUVEAUTE PUISQUE DES CANDIDATS ONT ETE OBLIGES DE PASSER PAR CETTE VOIE POUR CONFIRMER LEUR VICTOIRE. C'est seulement en Afrique où les gens rouspectent après le travail de la commission électorale. Et ce n'est pas NORMAL. Ils ont même essayé de le mettre en mal avec le nouveau Président de la France et c'est de bon droit qu'il veut montrer à la face du Monde que les Relations FRANCO-GABONAISES seront toujours au beau fixe.
VIVE LE GABON EN PAIX ET DEMOCRATIQUE!!
VIVE LE SENEGAL !!!
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