Afrique
POUVOIR ET LONGÉVITÉ : Kadhafi, Bongo, Eyadema… : Mourir au pouvoir dans la douleur
Aussi longtemps que la raison jaillira de l’esprit des être humains que nous sommes, nous condamnerons les conditions et les fins pour lesquelles Mouammar Kadhafi a été évincé du pouvoir puis tué comme un rat. Même s’il fut un dictateur. Avec ou sans l’intervention de l’Otan, la principale morale à tirer des 42 ans de la gouvernance du colonel Kadhafi, c’est que l’Afrique comme les autres continents de la planète n’ont plus besoin de dictature. Même si un Etat ne renferme qu’une famille, les lois de la Nature veulent qu’une seule et même personne ne gouverne pas ad vitam aeternam. Tous les citoyens qui tiennent des propos sensés sont censés devenir un jour président… Pourvu qu’ils en remplissent les conditions. Kadhafi, Bongo, Conté : pas de vos dictatures dans les annales de l’Histoire A l’opposé de la plupart des vieux dictateurs que renferme l’Afrique, le colonel Kadhafi aura eu à offrir tout à son peuple sauf la démocratie. Les grands projets de développement lancés et matérialisés par le Guide libyen en sont les signes majeurs. Des attitudes de visionnaire qui auraient pu éviter la mort atroce à Kadhafi s’il avait tolérer plus ouvertement et plus tôt la critique. Omar Bongo n’est pas mort de mauvais traitements physiques comme l’ex Guide libyen mais il a enduré dans sa chair la maladie qui a eu raison de sa petite stature. L’on n’a pas besoin d’autopsier le regretté Bongo pour souligner qu’à un moment donné de sa gouvernance, il est apparu rongé par la longévité au pouvoir. L’expérience politique a montré à maintes reprises que les ex présidents qui quittent élégamment et démocratiquement le pouvoir ont une espérance de vie plus longue que celle des dictateurs. C’est le cas d’ex-dirigeants comme Madiba, Chissano, Mogae, Pires, etc. Tout comme son grand ami Omar O. Bongo, Etienne Eyadèma Gnassingbé fut rongé par le pouvoir avant son subit décès. Au nom de la boulimie de la gouvernance étatique, l’ex combattant de l’armée française a mis entre parenthèse un traitement médical pour honorer la célébration d’une fête à laquelle il tenait énormément : le 13 janvier. Par amour pour sa dictature, Seseseko Mobutu également était prêt à essuyer une débâcle de la part des troupes de Laurent Désiré Kabila. Avant cette courte liste de sinistres dictateurs, Lansana Conté, Sékou Touré, etc. aussi s’étaient crus immortels ! Quand une rébellion ne les a pas contraints à un sordide exil, c’est la vérité biologique qui a eu raison d’eux… Dans la douleur. Vivement, que cette génération de dirigeants disparaisse sur le continent noir. Paul Biya qui s’apprête à jouer aux prolongations présidentielles à partir de ce 21 octobre ne perdrait rien à s’inspirer des fins de parcours des présidents précités qui n’ont pas grand-chose à lui envier.
16 Commentaires
Un Inconnu
En Octobre, 2011 (14:39 PM)Editeur
En Octobre, 2011 (14:49 PM)C'est étouffant! Touffu!
Finalement cela fatigue le lecteur.
Un cours de pub çà vous tente?
29b
En Octobre, 2011 (15:14 PM)Kamangassala
En Octobre, 2011 (16:19 PM)Xameeee
En Octobre, 2011 (16:40 PM)Tamika
En Octobre, 2011 (18:03 PM)Africain
En Octobre, 2011 (18:16 PM)Autour de son corps agonisant, tels des rats affamés, les barbares du CNT et de l’OTAN se sont disputés des lambeaux de sa noble chair.
« C’est nous qui l’avons achevé » clament les rats du Shape et de l’Elysée.
« Non, c’est nous. » rétorquent les rats indigènes.
Le corps lacéré de Kadhafi, c’est la Libye lacérée, donnée en pâtures à l’OTAN et au CNT.
La Libye de Kadhafi était un pays fier. Ses citoyens ne devaient pas quémander l’aumône à la porte des seigneurs européens.
La Libye de Kadhafi était un pays prospère. Elle était l’Eldorado de toute l’Afrique. Un pays de cocagne assurant le plein emploi.
La Libye de Kadhafi était un pays paritaire. Les femmes étudiaient et réussissaient mieux que les hommes. Les femmes décidaient. Les femmes dirigeaient. Les femmes combattaient.
La Libye de Kadhafi était un pays généreux. Ecoles gratuites munies d’équipements les plus modernes. Hôpitaux gratuits ne manquant de rien. Cette Libye a entre autres, financé RASCOM 1, un satellite de télécommunications qui allait permettre à tous les Africains de téléphoner quasi gratuitement, eux qui payaient les tarifs téléphoniques les plus chers au monde. L’Europe avait été jusqu’à coloniser les réseaux de communication africains, forçant le continent à verser 500 millions de dollars par an pour le transit vocal des Africains sur ses satellites.
La Libye de Kadhafi était un pays solidaire. Dotée d’un ministère chargée de soutenir la révolution mondiale, cette Libye a accueilli à bras ouverts tous les résistants du monde, a financé d’innombrables mouvements de libération : Black Panthers, militants anti-Apartheid, résistants chiliens, salvadoriens, basques, irlandais, palestiniens, angolais. Habités par leurs fantasmes primaires, des journaleux européens ont rapporté que des snipers féminins des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) avaient été enrôlés par Kadhafi. Pure intox. En revanche, les guerriers du mouvement de libération du Sahara occidental, le Front polisario, protégeaient bel et bien Tripoli de la barbarie de l’OTAN/CNT.
La Libye de Kadhafi a fait l’expérience de la démocratie directe. Kadhafi n’avait qu’un rôle symbolique, celui du vieux sage à la fois redouté et rassurant. La population était encouragée à débattre et à choisir sa destinée à travers les Comités populaires. Pas besoin de parlement ni de partis.
Hélas, la Libye de Kadhafi n’est pas parvenue à faire vivre une démocratie durable. Les luttes personnelles ont pris le dessus sur les intérêts collectifs. Comme bien des révolutions, la Libye de Kadhafi a connu sa dégénérescence idéologique et son cortège de souffrances et d’injustices.
La Libye de Kadhafi n’est pas parvenue à instaurer la concorde entre clans et tribus de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque.
La Libye de Kadhafi a cru que seule la force viendrait à bout des djihadistes endiablés d’Al Qaida, des opportunistes et des renégats pro-occidentaux.
La Libye de Kadhafi a tenté de briser son isolement international, pensant que les rats de l’Elysée, du 10 Downing Street, du Palais Chigi ou de la Maison Blanche viendraient manger dans sa main. Ces rats se sont en réalité sournoisement glissés dans la manche de sa tunique. Ils ont saisi l’occasion pour infiltrer son pays, le saboter, le ruiner et le pomper pour un siècle.
A présent, les rats d’Europe et les rats du CNT étanchent leur soif dans la crinière du lion.
Mais le lion s’est dérobé à leurs griffes pour rejoindre Lumumba et Sankara, les autres enfants martyres de l’Afrique héroïque.
Buvez, hordes de lâches, buvez ! Que son sang brûle vos entrailles comme le Zaqqoum !
Pleurez patriotes libyens pleurez ! Que vos larmes engloutissent vos bourreaux et leurs armées !
Cet article a également été publié sur le site de Michel Collon.
Ndiaye Teuss-teuss
En Octobre, 2011 (18:23 PM)Ola
En Octobre, 2011 (19:08 PM)Bien
En Octobre, 2011 (19:10 PM)libyan people what they did is it very bad everybody know No one want to say the truth
Bien
En Octobre, 2011 (19:29 PM)peuple libyen ce qu'ils ont fait est-il très mal tout le monde sait Personne ne veux pas dire la vérité
Ngour Rek!
En Octobre, 2011 (20:57 PM)J Aime Mon Pays La Casamance
En Octobre, 2011 (22:52 PM)Nom
En Octobre, 2011 (23:39 PM)Sefo
En Octobre, 2011 (04:19 AM)Oussein
En Octobre, 2011 (08:53 AM)SARAKO? bUSH clinton , camaronn.... qund meme. la duree au aupouvoir semble attirer plus d'attention alors que les vraies questions sont dana la cpnduite des affires , la nourriture du peuple ses soins et son educaion .
je ne etre long je veux simplement qu'on arrete de lire le monde à l'occidental.
que ce veut les peuple et l'humanité en fin de compte ?
BANDITISME
ALCOOL
PROSTITUTION
FAIM
ABSENCE DE SOINS
ÉDUCATION PRIVÉE ......
Est ce que c'est de cette démocratie que nous voulons
dites moi
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