L’opposant béninois exilé en France s’est tourné vers le Comité des droits de l’Homme du Haut-Commissariat des Nations unies, estimant avoir été injustement privé de ses droits civiques à la veille du scrutin présidentiel du 11 avril.
Sébastien Ajavon vient de saisir le Comité des droits de l’homme du Haut-Commissariat des Nations unies, basé à Genève, pour réclamer la levée de sa condamnation par la Cour de répression de l’enrichissement illicite et du terrorisme (Criet) et la suspension des procédures judiciaires lancées contre lui par la justice béninoise.
Il ne peut en effet espérer voir son éventuelle candidature à la présidentielle du 11 avril être validée par la Commission nationale électorale autonome (Cena) en raison de sa condamnation à vingt ans de prison par contumace par la Criet, le 18 octobre 2018, dans le cadre de l’affaire dite des 18 kg de cocaïne.
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