En déposant un recours devant la Cour constitutionnelle, l’opposition gabonaise a épuisé sa dernière carte légale en ce qui concerne sa contestation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du mois prochain.
L’action est de l’ancien président de la Commission africaine, Jean Ping et du président démissionnaire de l’Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama, tous deux candidats à la présidentielle du 27 août prochain. Les avocats des deux hommes se sont rendus à la Cour constitutionnelle, ce lundi pour déposer des recours, signe de leur contestation à la candidature du président sortant Ali Bongo Ondimba qu’ils accusent d‘être inéligible.
Cet ultime recours légal de l’opposition sur la cas Bongo devait se faire 72 heures après la publication de la décision de la Commission électorale (Cénap) concernant les candidatures à la présidentielle.
Vendredi, cette dernière publiait en effet la liste des dossiers retenus pour ces joutes électorales. Quatorze candidatures avaient de fait été validées, y compris celle d’Ali Bongo Ondimba. Avant que cette décision ne soit rendue publique, l’opposition avait déposé devant cette institution plus de 2000 recours devant empêcher le président élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo, de briguer un second mandat.
Ses plus farouches détracteurs accusent Ali Bongo Ondimba d‘être un enfant de nationalité nigériane que l’ex-président Omar Bongo a adopté dans le Biafra, au Nigeria, au cours des années 1960.
Des accusations qui ont plongé la pré-campagne électorale dans une atmosphère électrique, opposition et pouvoir se répandant en invectives. Et, rien n’est moins sûr sur l’issue de la campagne et de l’ambiance lors des élections. La décision que la Cour constitutionnelle devra livrer dans les cinq jours qui suivent sa saisie par les candidats Jean Ping et Guy Nzouba Ndama, en dépendra fortement.
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (15:29 PM)Guerrier
En Juillet, 2016 (18:07 PM)Participer à la Discussion