A en croire, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits humains (HCDH), des migrantes ont tenté, à plusieurs reprises, de se suicider dans un centre de détention de Sharah Zawiya, à Tripoli.
Enfermées dans cette prison décrite comme un "centre d’hébergement pour personnes vulnérables" par les autorités libyennes, les migrantes ont été victimes de violences sexuelles commises par leurs gardiens.
Aspect de l’enfer libyen rarement exposé au grand jour, l'ampleur des violences sexuelles commises dans les centres de détention sur les migrants demeure inquiétante.
C'est à travers un tweet publié mardi dernier, que le Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits humains a révélé les multiples tentatives de suicide commises dans le centre de détention de Sharah Zawiya, à Tripoli.
Géré par le Département libyen de lutte contre la migration illégale (DCIM, selon l’acronyme anglais), ce centre est sous l’autorité du ministère de l’Intérieur.
Réservé aux "populations vulnérables", dont les femmes et les enfants, le centre ôte tout droit humain aux personnes qui y séjournent. La surveillance est faite uniquement par des hommes.
"Les femmes doivent notamment demander la permission aux gardes d’aller aux toilettes. C’est souvent là qu’ont lieu les agressions", indique-t-on.
Par ailleurs, le HCDH a pu entrer en contact avec un groupe de sept jeunes femmes somaliennes, âgées de 16 à 18 ans, qui ont été enfermées à Sharah Zawiya.
"Deux d’entre elles ont tenté de se suicider, après avoir été victimes d’agressions dans leur cellule ou aux toilettes. Le dernier incident date du 31 mai. Alors que certaines femmes étaient aux toilettes, un homme est entré et a essayé de violer l'une d'entre elles. Elles ont toutes eu peur et n'ont pas dormi de la nuit, car elles craignaient que le même gardien ne vienne les agresser pendant la nuit", assure une source du HCDH à InfoMigrants.
Le HCDH n’a pas obtenu l’accès aux centres de détention du DCIM depuis 2018, en raison de restrictions sanitaires, de coupes budgétaires et de blocages des autorités.
7 Commentaires
Blandine
En Juin, 2021 (14:40 PM)Reply_author
En Juin, 2021 (19:19 PM)Il m'a dit qu'ils violaient et tuaient les femmes...et 2 épisodes l'ont traumatisé à vie.
Des miliciens se disputaient à propos d'une Africaine enceinte pour savoir si l'enfant est un garçon ou une fille. Ils l'ont éventrée pour sortir l'enfant et voir qui a gagné le pari...
Une jeune femme de 19ans a été attachée et pendue par les mains. Les miliciens l'ont violée ainsi à tour de rôle jusqu'à ce qu'elle perde la vie. Et ils criaient Allahou Akbar en la violant...
Les Arabes ne méritent aucune forme de pitié si l'occasion se présente. Nous vivons dans un sale monde malheureusement.
Reply_author
En Juin, 2021 (21:57 PM)Lampadusa
En Juin, 2021 (15:13 PM)80/100 des femmes qui arrivent a Lampedusa ont deja ete violees et certaines avec grossesses qui sont l oeuvre de leurs bourreaux lybiens meme les hommes n y echappent pas victimes parfois aussi de sodomie.Ces personnes restent traumatisees a vie malgre toute l assistance qui leurs est accordee pour les aider a refaire leur vie mais beaucoup d entres elles preferent tenir cela pour elles et souffrir en silence
Les lybiens une race de merde
Benji
En Juin, 2021 (15:34 PM)Participer à la Discussion