Le gouvernement a annoncé dimanche 16 juin la mort samedi de quatre policiers tués dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, dans une localité proche de la frontière avec le Nigeria. Les autorités accusent les séparatistes anglophones.
De source gouvernementale, l'explosion a lieu samedi en fin de matinée dans la localité d'Eyumojock, dans le sud-ouest du Cameroun. Le véhicule victime de l’attentat roulait en tête d'un convoi des forces de défense et de sécurité, en provenance de la ville de Mamfé. À son bord se trouvait une dizaine de policiers. Quatre ont été tués sur le coup, les six autres s'en sont sortis avec des blessures.
Pour les autorités, il ne fait pas de doute que l'engin explosif improvisé a été placé là par les sécessionnistes. De source militaire, ce n'est pas la première fois qu'une telle arme est utilisée par les combattants séparatistes dans cette région. Notre source affirme qu’en avril dernier déjà, dans la même localité, des militaires de la brigade d'intervention rapide avaient roulé sur une mine. Là encore, c'était dans les environs de l'arrondissement d'Eyumojock. Six soldats avaient été blessés, dont trois grièvement.
Pour nombre d'observateurs, l'utilisation de ces engins est inquiétante. Elle traduit un accroissement de l'arsenal de guerre des sécessionnistes et de leur capacité de nuisance, affirme un officier sous anonymat.
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