"Je ne peux pas réinventer la roue, nous savons ce que nous devons faire en tant que dirigeants pour créer un environnement propice aux investissements au bénéfice exclusif de nos populations, mais également faire en sorte que les femmes ne soient pas à la traîne", a-t-il dit lors d'une brève session de discussions avec les présidents sud-africain et ghanéen et des investisseurs.
Cette séance a précédé, lundi, à Johannesburg l'ouverture officielle du 2ème Forum africain de l'investissement à l'initiative de la Banque africaine de développement (BAD).
Interrogé par une entrepreneure mauritanienne sur les conseils à donner pour attirer des investisseurs, le président Rwandais a souligné la nécessité pour les chefs d'État d'avoir "une vision" pour leur pays et instaurer en même temps un État de droit.
"Nous savons quelle est la situation, de même que les problèmes que nous devons régler. Nous devons agir", a-t-il dit. A l'endroit de ses pairs africains, il a lancé : 'Faites ce qu'il y a lieu de faire".
La 2ème édition du Forum africain de l'Investissement ouvert en présence de près de 2000 délégués en provenance de 109 pays dont 69 hors d'Afrique, est une "place de marchés" pour la signature de "gros investissements".
En 2018, lors de la 1ère édition, toujours à Johannesburg, des "résultats remarquables ont été obtenus avec plus de 36 milliards de dollars d'investissements signés ou en cours de clôture", a souligné la Directrice générale du Trésor national sud-africain, Vuyelwa Vumendlini, en marge d'une conférence de presse en prélude du Forum.
Le Forum met en contact durant trois jours au Sandton Convention Centre de Johannesburg des porteurs de projets public et privés et des investisseurs aussi bien les institutions multinationales, les fonds souverains, les banques commerciales, entre autres.
Le Forum vise à faciliter la signature de contrats entre ces différents acteurs de la finance.
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