La situation à Birao est toujours volatile, des combats ont eu lieu en début de semaine dans la région (Am-Dafock) entre deux groupes armés signataires de l’accord : le FPRC et le MLCJ.
Des arrestations ont eu lieu (un haut gradé du FPRC Fadoul Bachar aurait été arrêté côté soudanais mais le FPRC dément cette information), des éléments transférés à Bangui dans le cadre judiciaire. Les autorités ont réagi hier à Bangui.
« Le gouvernement veille à ce que l’action judiciaire dans le cadre de la lutte contre l’impunité tienne compte de tous les crimes commis à Birao et ailleurs et s’étendent sur tous les suspects identifiés quelque soit le camp auxquels ils appartiennent », a déclaré le porte-parole du gouvernement, le ministre Ange Maxime Kazagui.
Lundi, la Minusca a coordonné le départ de 14 combattants FPRC de Birao. Six ont été relocalisés à Bria, les huit autres remis à la justice centrafricaine. Ce qui fait suite « à une requête du procureur adressée à la Minusca » précise cette dernière et d’ajouter : « La Minusca veillera, dans le cadre de son mandat, au traitement équitable et au respect des droits des personnes arrêtées ». Le FPRC dans un communiqué dénonce ces arrestations et estime que la Minusca fait preuve de partialité.
Une mission conjointe des garants de l’accord de paix, de membres du gouvernement – le ministre de la Sécurité intérieure et de la Justice – s’est rendue à Birao mercredi pour rencontrer les leaders communautaires. Des survols aériens se poursuivent dans la zone. Les violences qui ont éclaté à Birao en septembre ont déplacé plus de 20 000 personnes.
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