Le président Joseph Kabila a promis de nommer un nouveau premier dans les 48 heures, dans son discours à la nation prononcé devant les deux chambres du parlement réunie en congrès, mercredi au Palais du peuple à Kinshasa.
Il a, à cet effet, invité l’opposition politique congolaise regroupée au sein de la plateforme « le Rassemblement à surmonter ses querelles intestines et à harmoniser les vues sur la liste des candidats premier ministre requis et souhaité depuis plusieurs mois en vue d’accélérer le processus de formation du gouvernement d’union nationale ».
Le pays ne doit plus être « l’otage des intérêts personnels et du positionnement des acteurs politiques », a martelé président de la République qui a assuré que « le premier ministre sera impérativement nommé dans les 48 heures ».
Selon l’accord politique conclu le 31 décembre 2016, le premier ministre de la transition doit être issu du Rassemblement.
Pour ce qui concerne le poste de président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), l’autre point de blocage des discussions sur la mise en application de l’accord politique du 31 décembre 2017, le chef de l’Etat a exhorté les deux chambres du Parlement à adopter rapidement la loi y relative en même temps qu’il a appelé à l’accélération des tractations au sein de la classe politique pour désigner une personnalité « consensuelle » à ce poste.
Les discussions politiques entre la majorité et l’opposition facilitées par les évêques catholiques congolais au sujet de l’arrangement particulier relatif à l’accord du 31 décembre 2016 avaient achoppé sur deux points : le mode de désignation du premier ministre et la présidence du CNSA.
Le président de la république s’était engagé, lorsque les évêques avaient mis un terme à leur mission de bons offices, à trouver personnellement une solution pour débloquer ces deux points de divergences.
C’est dans ce cadre qu’il a consulté, lundi 03 et mardi 04 mars, les différents acteurs socio-politiques en vue de « baliser la voie à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 ».
Mais l’aile du Rassemblement pilotée par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi n’a pas participé à ces consultations qu’elle a jugées « inappropriées», Joseph Kabila étant, selon elle, « à l’origine de la crise actuelle » ne peut « s’ériger en arbitre ».
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Anonyme
En Avril, 2017 (09:19 AM)Participer à la Discussion