
Un dispositif spécifique a été mis en place dans les centres de recensement des zones de retour qui devrait faciliter leur enrôlement.
En effet, précise le Haut Commissariat aux Réfugiés, «l’identité des rapatriés a été confirmée par la Commission nationale d’identification des réfugiés, avant leur retour en Mauritanie : ils n’ont donc pas besoin d’être identifiés pour être enrôlés».
Or, ce sont les commissions chargées de l’identification qui sont accusées de discrimination par les détracteurs du recensement.
Selon le ministre de l’Intérieur, la procédure dédiée est un signe fort de la volonté des autorités d’insérer définitivement ces citoyens rapatriés.
Ibrahima Amadou Ndiaye, président de l’Union nationale des rapatriés s’en félicite, mais craint des difficultés et s'interroge : «certains enfants ont rejoint leurs parents rapatriés en dehors de la procédure officielle, quel sera leur sort ?».
La question du recensement, selon lui, n’est d’ailleurs pas une priorité.
«Les autorités et le HCR ont un programme de logement, d’activités, d’eau, de formation pour notre réinsertion mais nous serons vraiment intégrés que lorsque nous serons autonomes», explique-t-il, « et pour ça, la priorité est de régler le problème des terres spoliées que les rapatriés ont tant de mal à récupérer. » conclut Ibrahima Amadou Ndiaye.
0 Commentaires
Participer à la Discussion