Le retrait du Burkina Faso de la Cedeao était au cœur des échanges entre le Premier ministre burkinabé Apollinaire Kyelem de Tambela et des acteurs du secteur privé ce lundi 12 février à Ouagadougou. L’autorité a soutenu que la décision du gouvernement n'était dirigée contre aucun pays ou institutions. Toutefois, il n'hésitera pas à répondre aux provocations.
« Nous saurons répondre aux provocations d’où qu’elles viennent »
« Notre retrait de la CEDEAO n’est orienté contre personne, contre aucune institution, contre aucun Etat. Il vise à assumer notre souveraineté et à assurer la sécurité et la prospérité des populations de notre espace. Toutefois, nous saurons répondre aux provocations d’où qu’elles viennent » a averti M. Kyelem de Tambela, cité par "Burkina24".
Il est persuadé que le retrait du Burkina de la Cedeao va lui permettre de se réorganiser en « fonctions de ses intérêts et de signer des accords bilatéraux avec ceux qui le voudront dans divers domaines en fonction des intérêts réciproques, et de manière indépendante, sans l’immixtion d’une quelconque puissance que ce soit ».
« Rien n’empêche donc, de renouveler ou d’adapter en cas de besoin nos relations avec chaque Etat membre de la CEDEAO » a t-il poursuivi. Rappelons que le Burkina Faso est membre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), tout comme le Niger et le Mali. Ces deux autres pays ont également annoncé leur départ avec « effet immédiat » de la Cedeao.
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Guineen
En Février, 2024 (02:42 AM)Participer à la Discussion