Le Nigeria a maille à partir avec la société chinoise Zhongshan Fucheng Industrial Investment Co. Ltd. Abuja accuse cette entreprise d’utiliser des « moyens peu orthodoxes » pour s’attaquer à ses biens en France, notamment ses trois avions présidentiels.
En effet, selon le porte-parole de la présidence nigériane Bayo Onanuga, Zhongshan Fucheng Industrial Investment Co.Ltd a obtenu deux ordonnances d’un tribunal français en mars et en août 2024 pour saisir les actifs nigérians à l'instar de trois avions présidentiels en cours de maintenance en France.
La société chinoise n’a « aucun fondement solide pour demander une restitution au gouvernement de l’État d’Ogun… »
Le gouvernement fédéral nigérian informe qu’il n’a aucune obligation contractuelle avec cette société chinoise. Celle-ci doit plutôt s’en prendre à l’État d’Ogun avec qui elle a conclu en 2007 un contrat pour le développement d’une zone de libre-échange, contrat qui a été dissous en 2015.
Même avant la rupture de cet accord, précise Onanuga, Zhongshan avait seulement construit une clôture d’enceinte sur le terrain destiné à la zone de libre-échange.
La société chinoise n’a donc « aucun fondement solide pour demander une restitution au gouvernement de l’État d’Ogun sur la base des faits concernant le contrat de 2007 entre elle et le gouvernement de l’État pour la gestion d’une zone de libre-échange ».
Le procureur général du Nigeria prend le dossier en main
Abuja dit tout de même collaborer avec l’État d’Ogun pour résoudre le conflit et protéger les biens du Nigeria contre la saisie. Le procureur général du Nigeria, Lateef Fagbemi, a déjà annoncé avoir initié et mis en œuvre des mesures juridiques et diplomatiques contre les ordres inappropriés qui visent les avions du pays, couverts par l’immunité souveraine.
1 Commentaires
Zepptec
En Août, 2024 (03:11 AM)La France va bientot réussier à vous tenir par le coup.
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Moi j’y vois un avertissement pour tous les pays africains et le Sénégal en particulier. Les contrats ne sont pas aussi facilement rompus. Chaque pays a des biens à l’étranger et peut être l’objet de lourdes sanctions sur ces exportations qui peuvent plomber l’économie (en théorie....)
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En Août, 2024 (08:16 AM)-
Moi j’y vois un avertissement pour tous les pays africains et le Sénégal en particulier. Les contrats ne sont pas aussi facilement rompus. Chaque pays a des biens à l’étranger et peut être l’objet de lourdes sanctions sur ces exportations qui peuvent plomber l’économie (en théorie....)
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En Août, 2024 (08:16 AM)Participer à la Discussion