
La Gambie est fâchée avec les droits de l’homme. C’est la conviction des acteurs et défenseurs des droits de l’homme qui récusent le choix de Banjul pour abriter la session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp).
Le journal Quotidien dans son édition du jour de rappeler qu’ils sont « neuf Etats (dont la Gambie) regroupant 38 organisations à s’insurger contre la décision de faire de celle-ci (la Gambie : ndlr) le pays hôte de la session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) ». Et c’est par voie de communiqué que des organisations non-gouvernementales africaines et internationales ont décrié ce choix : elles trouvent « inopportun de confier de tels évènements à un pays qui s’est illustré dans des violations des droits de l’homme ».
Pour rappel, la Gambie pratique la peine de mort et exécute des prisonniers condamnés à la peine capitale. Les récentes exécutions de prisonniers, dont des Sénégalais, avaient défrayé la chronique à la fin de l’année 2012. Quant à ces organisations internationales opposées aux choix porté sur Banjul, elles disent vouloir rappeler à la Commission leur « décision unanime de ne pas prendre part aux sessions de la Cadhp et au forum des Ong lorsqu’ils se tiendront en Gambie, aussi longtemps que perdurent les violations flagrantes des droits de la personne humaine en Gambie ».
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