
L’opération française Sangaris a été lancée depuis six mois déjà en Centrafrique. Malgré la présence des troupes françaises, au nombre de 2 000 soldats, le pays est toujours au fond du gouffre, et les tueries se poursuivent. Il ne se passe pas une semaine en Centrafrique sans que l’on annonce des violences.
Dernièrement, la capitale centrafricaine, Bangui, a été particulièrement secouée par un regain de violences avec une succession d’assassinats. Pas plus tard que la semaine dernière, près de 17 personnes sont mortes et 27 ont été enlevées par des assaillants armés, qui ont pris d’assaut l’église Notre Dame Fatima. La Présidente de transition Catherine Samba Panza a, elle, de son côté, dénoncé un complot contre le pouvoir en place.
Selon la Présidente qui s’était confiée à RFI, « il y a des ambitions, des ambitions avérées, des ambitions cachées, et ce sont ces agitateurs qui, en sous-marins, essaient de manipuler, d’instrumentaliser les jeunes pour des raisons purement politiques ». Des exactions sont également régulièrement commises dans les régions les plus reculées du pays, abandonnées à leur sort. Etant donné que le déploiement des forces Sangaris et MISCA se fait essentiellement à Bangui, les populations vivant dans l’arrière de la capitale sont livrées à elles-mêmes.
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