Au Tchad, un mari réclame 4 millions de FCFA, à un homme qui a "osé" convoiter sa femme. Il a fait cette requête devant le tribunal de grande instance de N’Djaména, lors de l’audience correctionnelle du 19 février dernier, révèle le quotidien tchadien Le Progrès. Selon les faits, le présumé dragueur dénommé Oumar, a rencontré la femme de Yaya (plaignant) un jour ordinaire, sur la route du marché.
Ils ont engagé une discussion, au bout de laquelle, elle lui a communiqué son numéro. Dans les jours qui ont suivi, M. Oumar a appelé plusieurs fois la femme de Yaya. Ils conviennent finalement d’une rencontre chez elle.
Seulement; c’était un piège tendu par la femme en complicité avec son mari. Quand Oumar s’est présenté au domicile de Yaya, il est arrêté et remis à une brigade de Gendarmerie. Yaya a tout simplement dit aux hommes en uniformes, que Oumar harcelait sa femme.
Devant le tribunal de Grande instance de N’Djaména, le présumé dragueur a reconnu avoir échangé au téléphone avec l’épouse de Yaya, mais il ne reconnait pas les accusations d’harcèlement sexuel portées contre lui, par le plaignant. De plus, la femme ne lui « a pas dit qu’elle était mariée ».
Yaya n’est pas convaincu par ses explications. Il réclame 4 millions de Fcfa pour le dommage subi. Pour lui, Oumar « n’a cessé de harceler sa femme, matin et soir depuis leur échange de contact ».
L’affaire a été renvoyée à une date ultérieure pour écouter la version de la femme "harcelée". Même si l’évaluation du préjudice parait surréaliste, il faut dire que le Code pénal tchadien punit le harcèlement sexuel.
Le coupable peut écoper d’une peine allant de 6 mois à deux ans de prison et d’une amende de 100.000 Fcfa à 1000 000 Fcfa.
Ils ont engagé une discussion, au bout de laquelle, elle lui a communiqué son numéro. Dans les jours qui ont suivi, M. Oumar a appelé plusieurs fois la femme de Yaya. Ils conviennent finalement d’une rencontre chez elle.
Seulement; c’était un piège tendu par la femme en complicité avec son mari. Quand Oumar s’est présenté au domicile de Yaya, il est arrêté et remis à une brigade de Gendarmerie. Yaya a tout simplement dit aux hommes en uniformes, que Oumar harcelait sa femme.
Devant le tribunal de Grande instance de N’Djaména, le présumé dragueur a reconnu avoir échangé au téléphone avec l’épouse de Yaya, mais il ne reconnait pas les accusations d’harcèlement sexuel portées contre lui, par le plaignant. De plus, la femme ne lui « a pas dit qu’elle était mariée ».
Yaya n’est pas convaincu par ses explications. Il réclame 4 millions de Fcfa pour le dommage subi. Pour lui, Oumar « n’a cessé de harceler sa femme, matin et soir depuis leur échange de contact ».
L’affaire a été renvoyée à une date ultérieure pour écouter la version de la femme "harcelée". Même si l’évaluation du préjudice parait surréaliste, il faut dire que le Code pénal tchadien punit le harcèlement sexuel.
Le coupable peut écoper d’une peine allant de 6 mois à deux ans de prison et d’une amende de 100.000 Fcfa à 1000 000 Fcfa.
1 Commentaires
Bruno
En Avril, 2024 (09:57 AM)Reply_author
En Avril, 2024 (11:35 AM)Participer à la Discussion