L'opposition non armée au Tchad a appelé mercredi le général et président de transition Mahamat Idriss Déby Itno, qui a pris le pouvoir à la mort de son père en 2021, à renoncer à se présenter à la prochaine présidentielle, prévue fin 2024.
La principale plateforme de l'opposition et de la société civile Wakit Tamma, a accusé la "communauté internationale", la France en tête, de soutenir une "succession dynastique" à la tête de ce pays sahélien et de conforter Mahamat Déby dans sa "volonté de confisquer le pouvoir y compris par la force".
A 37 ans, Mahamat Déby avait été proclamé par l'armée le 20 avril 2021 président de transition à la tête d'une junte de 15 généraux, après la mort de son père Idriss Déby Itno tué par des rebelles en se rendant au front.
Celui-ci dirigeait le pays d'une main de fer depuis plus de 30 ans après avoir pris le pouvoir suite à un coup d'Etat.
La prise du pouvoir par le jeune général avait été mollement condamnée par la communauté internationale qui, France, Union européenne (UE) et Union africaine (UA) notamment, lui réclamaient de rendre le pouvoir aux civils au terme d'une transition de 18 mois, comme il s'y était publiquement engagé dès le décès de son père.
Dix-huit mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans en sur recommandation d'un Dialogue national boycotté par l'opposition politique et les plus puissants des nombreux mouvements rebelles armés.
Fin décembre, une nouvelle Constitution a été adoptée au terme d'un référendum marqué par 86% pour le oui, mais boycotté par l'opposition.
La nouvelle loi fondamentale autorise notamment Mahamat Déby à se présenter à la prochaine présidentielle prévue d'ici à la fin de l'année. Et le parti dominant fondé par son père, le Mouvement Patriotique du salut (MPS) l'a désigné samedi comme son candidat.
Le général Déby "doit, par devoir patriotique", récuser l'investiture du MPS et "renoncer" à se présenter, écrit Wakit Tamma dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP.
Wakit Tamma fustigé la "volonté" de Mahamat Déby de "succéder à son père". "Avec la bénédiction de la communauté internationale" dont elle a pointé les "intérêts égoïstes", en citant l'UE et l'UA.
En particulier la plateforme accuse la France, l'ancienne puissance coloniale, d'"ingérence" "dans le cadre d'un projet plus vaste de lutte géopolitique française dans le Sahel africain".
Par ailleurs, le GCAP, deuxième plateforme de l'opposition a appelé à "la résistance populaire" et au rejet de la Constitution de la cinquième République en place depuis le référendum dans un entretien de son président Max Kemkoye avec l'AFP.
5 Commentaires
Senegalais Authentique
En Janvier, 2024 (19:00 PM)Ironie du sort, c est Bazoum en personne qui tentait de justifier le non respect de cette légalité constitutionnelle au Tchad,juste pour qu un pion de la France soit à la tete de ce pays et se servir et servir les interets de la France au détriment du peuple tchadien.
Mais tout ça , c était avant.
Maintenant les pays reprennent surement et sereinement leur destin entre les griffes d un impérialiste ignoble,malhonnete et manipulateur.
Tout ce qui n est pas VERITE ,finira de s EFFONDRER.
Vive l Afrique libre
Vive les régimes militaires qui disent MERDE à MACRON et sa clique de gays au gouvernement
@vodka Authentique
En Janvier, 2024 (19:11 PM)Man Mii
En Janvier, 2024 (19:02 PM)Achete toi un cerveau !!
oh les primitifs ce sont vos potes au burkina, au mali, au niger, en guinée en centrafrique and co........les troufions vous aimez !!
Reply_author
En Janvier, 2024 (20:58 PM)La recreation est finie. Vous allez foutre le camps. Des looser qui ont come alibi la Russie et wagner pour se consoler.
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