Le Gabon, 48 heures après le coup d’Etat avorté, Ali Bongo, en convalescence au Maroc, n'a pas commenté l'action des mutins. Du côté du gouvernement à Libreville, plusieurs ministres sont allées, mardi, constater les dégâts à la Maison de la radio, où les putschistes avaient lu leur message lundi à l'aube. En ville, le retour au calme se confirme et l'activité reprend petit à petit.
Tous les établissements scolaires sont enfin ouverts ce matin. Les enseignants sont à leur poste. Ce mercredi a quasiment été le premier jour de reprise des cours après les fêtes de fin d’année. Les parents n’ont pas hésité d’envoyer leurs enfants à l’école.
L’administration publique fonctionne. Les banques sont ouvertes. Les Gabonais fauchés après les fêtes de fin d’année font tranquillement leurs opérations bancaires. Les commerces aussi sont ouverts. Les transports en commun sont opérationnels. Le petit peuple aussi vaque à ses occupations. La presse en ligne très active dans le pays se remet petit à petit au travail. La coupure d’internet a paralysé quasiment tous les sites d’information.
Les regards sont désormais tournés vers l’agenda politique du pays. La désignation du nouveau président de l’Assemblée nationale ce vendredi et la démission du gouvernement. Ali Bongo, toujours en convalescence à Rabat, reviendra-t-il rapidement au pays comme il l’a annoncé dans son message à la nation du 31 décembre ? Ou bien choisira-t-il de recevoir la démission du gouvernement et le serment des nouveaux ministres au Maroc, s’interrogent les Gabonais.
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Hé!
En Janvier, 2019 (01:26 AM)Participer à la Discussion