Le Forum du parlement de la Cedeao s'est ouvert ce lundi à Dakar. Présidé par le chef de l'État, le conclave, axé sur le thème "Les enjeux et défis de la libre circulation dans l'espace Cedeao et de la Migration", a enregistré la présence de nombreuses autorités communautaires et nationales, dont le Président dudit parlement, Moustapha Cissé Lô, le Président de la Commission de la Cedeao, entre autres. Abordant le thème, le chef de l'État est parti du Congrès de Berlin pour démontrer la nécessité, pour nos pays, de converger vers une réelle intégration des peuples.
"Nos frontières résultent d'un partage colonial. Vous vous rappelez du Congrès de Berlin en 1885. Mais ceci est un partage arbitraire que des réalités sociologiques ignorent. Bien des familles dans nos pays restent divisées de part et d'autre d'une frontière. (…) Aujourd'hui, notre combat et notre obligation c'est de réunir tous ces peuples, tous ces États et en faire une communauté de destins", a-t-il déclaré.
Le chef de l'État est persuadé que la finalité de l'intégration n'est pas seulement de générer des textes et de susciter un sentiment non satisfait de vie communautaire, mais "c'est aussi et surtout de faire en sorte que ces textes soient appliqués de manière à ce que chaque citoyen se sente effectivement chez lui partout dans l'espace communautaire". Et c'est pourquoi, la Cedeao des peuples doit être "un espace sans rigidité frontalière, un espace sans tracasserie aucune quand un citoyen se déplace d'un pays à un autre et surtout sans perceptions indues sur le commerce des biens et des personnes", souligne-t-il.
Cependant, à l'heure actuelle, même si la Cedeao a posé beaucoup d'actes visant à souder davantage la communauté, il n'en demeure pas moins que plusieurs contraintes subsistent : "si nos acquis sont indéniables, nombreux sont les obstacles qui se dressent sur le chemin de l'intégration ouest africaine. Il en est ainsi des barrières non tarifaires hélas, des tracasseries aux frontières, le long des corridors, et des perceptions indues", regrette le chef de l'État.
Parlant des perceptions indues aux frontières, le chef de l'État se veut clair : "Ces pratiques anormales constituent, non seulement des désagréments non justifiés au détriment des citoyens, mais aussi un frein aux échanges entre nos pays". "Quand quelqu'un se présente en règle, devant un poste frontalier, il n'est pas acceptable qu'un agent, parce qu'il est dépositaire d'une parcelle d'autorité, exige l'accomplissement d'une formalité non requise ou exige le paiement d'une somme indue", martèle le chef de l'État qui ne veut plus voir de telles pratiques dans l'espace communautaire. "Nous ne pouvons pas seulement les constater et les dénoncer, il nous faut les prévenir et les sanctionner comme il se doit", dit-il.
17 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (18:17 PM)D.
En Février, 2018 (18:21 PM)Anonyme
En Février, 2018 (18:51 PM)Jaruko
En Février, 2018 (19:01 PM)Wait and see!
Jaruko
En Février, 2018 (19:03 PM)Wait and see!
Jaruko
En Février, 2018 (19:03 PM)Wait and see!
Anonyme
En Février, 2018 (19:05 PM)Anonyme
En Février, 2018 (20:31 PM)Water Stress
En Février, 2018 (21:11 PM)Anonyme
En Février, 2018 (05:30 AM)Anonyme
En Février, 2018 (05:30 AM)Anonyme
En Février, 2018 (06:23 AM)Anonyme
En Février, 2018 (08:14 AM)Anonyme
En Février, 2018 (08:29 AM)Agissonsintegre
En Février, 2018 (10:34 AM)Entre Kidira et Dakar, toute personne ayant dedoune des bagages neufs (meme personnels) dans les regles a la frontiere et disposant d'une quittance a cet effet, paie 1000f a chaque brigade de douane pour faire viser sa quittance. Tenez vous bien qu'il y a au moins 6 poste entre Kidira et Dakar. Tout le monde le sait.
Nous savons tous aussi que l'argent ne va pas dans les caisses de l'Etat. C'est dommage.
Je parle du Senegal. Mais la pratique est pire au Mali pour ce qui est des paiement indus exiges aux passagers etrangers (non maliens). La pratique existe aussi dans tous les pays cedeao en divers degre. Il ne suffit pas d'en parler.
Quel Solution?
Ce n'est plus la sensibilisation. Les agents qui rackettent savent que ce qu'ils font n'est pas legal. Les voyageurs et transporteurs aussi savent que c'est indu et que c'est juste la force qu'on leur fait. Quand on a une longue distance de voyage a faire avec la fatigue et tous les risques que cela comporte, on ne peut perdre du temps a resister face a un agent indelicat. Plusieurs transporteurs ont deja abandonne un ou deux passagers qui refusent de payer quand les autres s'executent.
La solution c'est une Brigade Mobile CEDEAO composee de controleurs de toutes les nationalites de la zone avec pour mission la surveillance des pratiques dans nos frontieres et la possibilite pour tout usager de leur faire appel sur un numero vert pour constater ou denouer toute situation relevant de leur competence. Elle doit etre composee essentiellement de non nationaux dans chaque pays (ou au moins dirigee par un non national du pays). Elle doit avoir l'autorite comme une police des polices et ne rendre compte qu'au ministre de l'interieur et au president de la commission de la CEDEAO.
Baross
En Février, 2018 (11:58 AM)Anonyme
En Février, 2018 (15:45 PM)qui moom yegg na boppam deh
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