Trente ans après sa mort, le 15 octobre 1987, le souvenir de Thomas Sankara reste toujours vivace dans l’esprit de beaucoup de burkinabé qui essayent tant bien que mal de perpétuer sa mémoire.
Au sein de la population, la cote de popularité du n’a pas faiblit surtout chez les plus jeunes qui n’ont pourtant pas connu la révolution burkinabé.
Les slogans de Thomas Sankara sur la corruption, l’éthique politique, la formation militaire, etc, reviennent très souvent dans les discours actuels des hommes politiques, surtout depuis la chute de Blaise Compaoré.
L’héritage politique de Sankara est matérialisé par l’apparition, depuis 1991, de partis se réclamant de son idéal.
Ses héritiers politiques se comptent désormais aussi bien dans les rangs de la majorité présidentielle que dans l’opposition.
Parmi les partis se réclamant de Thomas Sankara, les plus connus sont l'Union pour la renaissance (UNIR/PS), la Convention nationale révolutionnaire (CNR/MS) et le Front des forces sociales (FFS), l’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR), la Convergence de l’Espoir (ESPOIR) et l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS).
Le plus représentatif des leaders sankaristes est sans conteste Me Stanislas Bénéwendé Sankara, qui fonda en 2001, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste(Unir/Ps)
Avocat principal de la famille dans le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara, Il partage avec le défunt le même patronyme et revendique son héritage politique, depuis 2001.
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