
Dans un entretien exclusif à 2STV, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a justifié sa décision de programmer les élections en novembre, tout en balayant les accusations d’irrégularités portées par l’opposition.
Pour lui, les critiques des opposants font partie du jeu démocratique. « L’opposition doit critiquer pour exister, c’est son rôle », a-t-il reconnu. Mais il déplore leur manque d’action concrète. « Ils se plaignent sans jamais saisir les voies légales à leur disposition », a-t-il ajouté, pointant du doigt leur inaction.
Embaló s’appuie sur la Constitution pour défendre sa décision. « Les textes sont clairs : les élections doivent se tenir entre octobre et novembre. J’ai respecté cela. Si l’opposition conteste, pourquoi ne va-t-elle pas devant la Cour constitutionnelle ? », a-t-il interrogé, soulignant la disponibilité de cette institution pour trancher les litiges.
Le président a également vanté l’indépendance du système judiciaire bissau-guinéen. « Nos juges ne dépendent pas de moi. Ils sont nommés par des institutions autonomes, pas par le président », a-t-il martelé, réaffirmant sa confiance en leur impartialité.
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Zeyna
il y a 2 heures (03:49 AM)Participer à la Discussion